Nos amis communs, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu sont dépassés par tout ce qu’ils voient ces jours-ci dans notre pays. En plus de la misère et de la pauvreté, ils ont aussi constaté que l’arrogance des nouveaux riches congolais est devenue légion ces dernières années et cela dérange, ipso facto, les citoyens qui gagnent modestement la vie à la sueur de leur front.
Dans la caste des nouveaux riches arrogants, on trouve majoritairement des responsables publics, en l’occurrence des ministres, des parlementaires, des conseillers, des directeurs généraux et centraux, des officiers de la Force publique et tous les autres cadres administratifs qui se sont ouvert les vannes de l’enrichissement par la rapine de l’Etat, au lieu de servir et de soulager le peuple qui leur aura accordé ses suffrages. Le Président de la République ne vient-il pas lui-même de révéler que 6 milliards de francs Cfa de la bourse des étudiants disparaissent chaque année? Malheureusement, dans notre pays, tous les vices à la mode deviennent des vertus dans la gestion des affaires publiques, tant que, cela profite à leurs intérêts.
«Les enquêtes diligentées dans certains établissements à budget de transfert ont révélé des écarts considérables entre les ressources financières sollicitées et les coûts réels des charges à couvrir, causant de la sorte un grave préjudice à l’Etat. Enfin, les contrôles organisés dans la Fonction publique permettent souvent de débusquer de nombreux faussaires et autres agents fictifs», s’est indigné le Chef de l’Etat. Mais, en réalité, il ne parle que d’un phénomène connu depuis les années 80, à savoir, la surestimation des charges, pour se faire des marges de détournements de fonds publics. Voilà comment les riches de l’Etat s’enrichissent, dans une société où va tout à l’envers, à l’ombre de l’impunité.
A ce propos, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu souhaiteraient appeler à l’ordre tous ces nouveaux riches en leur proposant de méditer sur cette lettre de Saint-Jacques écrite il y a plus de 2.000 ans et qui reste d’actualité: «Ecoutez-moi, vous, les gens riches! Pleurez et lamentez-vous, car des malheurs vous attendent. Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites, votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille vous accusera, elle dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé de l’argent, alors que nous sommes dans les derniers temps! Des travailleurs ont moissonné vos terres, et vous ne les avez pas payés; leur salaire crie vengeance, et les revendications des moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez recherché sur terre le plaisir et le luxe, et vous avez fait bombance pendant qu’on massacrait des gens. Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous résiste».
Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu pensent aussi qu’une société congolaise plus juste et plus humaine s’impose et que tout Congolais en général et tout homme politique en particulier, quel qu’il soit, doit en être pleinement conscient.
D’autre part, s’ils dénoncent le chaos économique et social de notre pays, c’est pour les jeunes d’aujourd’hui, pour les enfants de demain. Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu ne veulent pas que leur passé devienne leur avenir. Enfin, si aujourd’hui, l’argent et le pouvoir vous rendent arrogants, vous les nouveaux riches, la maladie et le décès vous montreront que vous n’êtes rien sur terre. Vous y êtes arrivés nus; vous repartirez nus; vous êtes arrivés sans biens ni argent; vous repartirez aussi sans biens ni argent. Soyez bons avec chacun, faites de bonnes choses. Comprenne qui pourra. Aurevoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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