Le 28 novembre 2024, notre pays la République du Congo a eu ses 66 ans, c’est-à-dire un demi-siècle et seize ans d’existence. Au cours de ces années, le peuple congolais aura connu des hauts et des bas; des avancées et des reculs; des violences et des périodes de paix; la misère de la majorité du peuple et l’enrichissement à outrance d’une infime partie.
Nos amis communs, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu, constatent avec amertume que l’objectif que s’est assigné le peuple congolais, lors de la proclamation de la République, il y a 66 ans, n’a pas encore été atteint. En effet, la situation actuelle que vit notre peuple illustre, malheureusement, et il faut le reconnaître honnêtement, les difficultés que les dirigeants et les citoyens lambdas rencontrent quotidiennement, pour se donner un peu de bonheur. Tout s’affronte: les hommes; les mœurs; les valeurs; les intérêts.
A ce propos, ils pensent qu’il est temps que la République soit vectrice de message de liberté, de paix et de justice. La République, c’est la primauté du droit; c’est l’égalité de tous les citoyens devant la loi; c’est la solidarité nationale; ce sont les droits et libertés des citoyens; c’est le respect de la loi, etc. L’histoire quotidienne leur apprend combien cette volonté est partiellement et souvent mise en échec par certains qui nous gouvernent, par les hommes politiques et par leurs conseillers et courtisans retors.
Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu disent haut et fort que le temps est venu pour chercher à rapprocher tous les Congolais, au nom de la solidarité nationale, afin qu’ils se connaissent et comprennent les autres qui ne sont pas de leurs régions respectives, de leurs tribus. La reconnaissance de leurs pensées respectives constitue le premier pas vers la véritable paix et l’unité nationale.
Ils pensent aussi qu’il est temps d’éviter qu’il ne se développe, entre les Congolais, les sentiments et les comportements de peur, de désespoir, de révolte et de rejet de l’autre. Ils pensent, enfin, qu’il est temps de contrecarrer, chez les Congolais, le développement de la jalousie, de la méchanceté, de la médisance, de la calomnie, de l’envie, de la malhonnêteté intellectuelle et de la délation (le ngonguisme).
Raison pour laquelle le dialogue entre filles et fils du pays et la réconciliation sont des vertus auxquelles il faut toujours recourir, quand il y a des problèmes ou des situations qui laissent certains de nos compatriotes frustrés, se sentant être mis à l’écart de la marche de la République. Et le chef qui incarne la Nation, qui est au sommet de l’Etat, est un acteur important pour impulser la matérialisation de ces vertus de dialogue et de réconciliation au niveau national.
Pour ce faire, estiment Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu, la République à laquelle revient le devoir de garantir les conditions de la fraternité, du bien-être social, de l’éducation, doit tout mettre en œuvre pour instaurer entre tous les Congolais, un mutuel respect et un réel climat de paix, de confiance et de concorde. Comprenne qui pourra. Aurevoir et à bientôt!
Diag-Lemba.