Dans le climat tropical où se trouve le Congo, avec le mois d’octobre, on assiste au retour de la saison des pluies, particulièrement dans la partie méridionale du pays où se trouvent les quatre principales villes, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et N’Kayi. Même si entre octobre et décembre, on l’appelle petite saison des pluies, il tombe tout de même beaucoup d’eau pendant ces trois mois.
Or, avec la saison des pluies, beaucoup de nos routes présentent souvent un état critique. Ce qui suscite l’exaspération des citoyens. Eu égard à cette malheureuse et triste situation, nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu lancent un pressant appel à nos autorités, notamment les gouvernants et les maires, afin de prendre les dispositions possibles, comme le curage des caniveaux et la réparation des nids de poule, afin que les routes demeurent praticables.
Quand il pleut, beaucoup de nos rues, de nos avenues et même des routes deviennent impraticables. Des marres d’eau et des lacs se forment, avec en prime les érosions, glissements de terrain, ensablement et autres éboulements, empêchant la circulation automobile. Même les piétons sont embêtés. Camions, taxis, bus, fulafulas et motos glissent ou bien se renversent. Quand ce ne sont pas les marchandises qui chutent, ce sont les véhicules qui restent bloqués pendant des heures. Cela fait des années que les populations congolaises vivent ce calvaire qui se produit à chaque saison de pluies.
Outre les difficultés de transport, la dégradation avancée des routes impacte durement l’activité économique, rendant ainsi la vie des opérateurs économiques et des populations très difficile. Dans ces conditions, l’évacuation de nos productions agricoles devient difficile. Lorsqu’on y parvient, c’est avec d’importantes pertes.
En tout cas, la pluie rend la vie difficile, parce que la circulation devient problématique. Même ceux qui ont des véhicules 4×4 hésitent à les utiliser, tellement les pannes aux coûts élevés sont récurrentes. Quant aux accidents, ils deviennent fréquents en saison de pluie.
Durant les mois de novembre et décembre, il pleut beaucoup. Si le mois de septembre a en moyenne 43 millimètres d’eau, novembre a une moyenne de 264 mm et décembre 216 mm. Novembre et décembre sont les mois les plus pluvieux de l’année. Nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu constate que le Ministère de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier a du pain sur la planche. Surtout que le contrat signé avec la société turque, Albayrak, pour la collecte des ordures, est en panne comme on l’avait prédit. L’Etat n’arrive pas à payer. Ses caisses ne peuvent pas supporter une charge mensuelle de trois milliards deux cents cinquante millions de francs Cfa, puisqu’elles sont déjà déficitaires avec les charges courantes. On voit comment les salaires des institutions comme l’Université Marien Ngouabi, le C.h.u, les mairies, etc, sont difficiles à assurer chaque mois. Les retards s’accumulent. Comment le gouvernement peut-il s’imaginer qu’il est possible encore d’ajouter des charges de trois milliards par mois? Comme quoi, par ces temps de crise économique, la stratégie aurait consisté à faire beaucoup avec peu. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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