Monsieur le secrétaire général,
Pour vous avoir vu dans l’exercice de vos fonctions ministérielles, au sein du gouvernement de la République du Congo, entre 1984 et 1989, lorsque je suis en charge du secrétariat général auprès du Premier ministre Ange Édouard Poungui, je vous sais travailleur, sérieux, honnête, exigeant et attaché aux valeurs communes que partagent les Congolais.
Je viens, ici, avec respect, vous marquer mon étonnement, en prenant connaissance de l’Acte n°2024/022 portant nomination des commissaires politiques du Parti congolais du travail par lequel y sont nommés, entre autres, quatre membres du gouvernement de la République du Congo. En l’occurrence le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, les Ministres Firmin Ayessa, Jean Jacques Bouya et Pierre Mabiala. Les quatre en charge, respectivement, des Départements de Brazzaville, Pointe-Noire, la Bouenza et l’Alima-Nkéni.
Quand bien MM. Anatole Collinet Makosso, Firmin Ayessa, Jean-Jacques Bouya et Pierre Mabiala sont membres du Bureau politique du Parti congolais du travail, assignés à la discipline du parti et à l’exécution, à la lettre de ses consignes, il n’en demeure pas moins vrai que les quatre membres du gouvernement œuvrent dans un contexte où leur pays, asphyxié par une crise socio-conomique et financière, avec une grogne qui grandit, sans cesse, au sein de toutes les couches sociales du pays, sont en devoir patriotique, politique et moral de privilégier les tâches d’Etat pour lesquelles ils sont rémunérés par le Trésor public.
J’imagine qu’au près des quatre membres du gouvernement, il a certainement été commis des assistants, les suppléant, en cas d’indisponibilité. Mais, pour l’opinion congolaise, les trois membres du gouvernement, déjà surchargés par leurs fonctions, ont, par leur double qualité de commissaires politiques, des rôles de trop, le cumul des fonctions étant, par expérience, contre-productif. Et, ici, dans le cas d’espèce, le gouvernement, donc la République, en sort perdant.
Recevez, Monsieur le secrétaire général du Parti congolais du travail, l’expression de ma haute considération.

OUABARI MARIOTTI
Membre de l’UPADS
Paris 26 décembre 2024.

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici