Journée internationale de la femme africaine
Le leadership féminin à travers le roman «Obi Ocha» de Méouka Messonika
A l’occasion de la journée internationale de la femme africaine, l’Association femmes leader du monde a organisé, samedi 6 juillet 2024, à l’Hôtel Radisson Blu, à Brazzaville, en partenariat avec Wai, le Cercle et réseau des lettres et l’Institut Afrika, une conférence sur «le leadership féminin à travers le roman «Obi Ocha» de Méouka Messonika, jeune auteure congolaise. Publié le 18 avril 2024, par les Editions Les impliqués éditeur (Paris), ce roman est déjà disponible à Brazzaville.
Dans une modération du journaliste Bernard Mankene, la conférence sur le leadership féminin a marqué les participants qui ont découvert le roman «Obi Ocha» et son auteure. Trois communications ont marqué cette conférence. La première était présentée par le Dr Paul Kananura, président de l’Institut Afrika, avec comme thème: «L’écriture romanesque reflète les espoirs de leadership féminin».
Méouka Messonika
Le roman Obi Ocha.
Selon lui, «l’inspiration romanesque renouvelle sans cesse le débat sur la problématique du leadership féminin, où les choix reflètent les espoirs des femmes et ne véhiculent pas uniquement leurs peurs de l’avenir». Pour lui, «le roman Obi Ocha se trouve au centre des valeurs des femmes qui déterminent ce qu’elles cherchent à réaliser et atteindre comme actions, afin de pouvoir satisfaire les principaux besoins de la société».
Dans la deuxième communication, la Dre Modri Dalesse a abordé le thème de l’«émergence de l’écriture et l’impact du roman dans la promotion du leadership féminin dans une société en mutation». Elle aussi est d’avis que «le roman Obi Ocha contribue au débat sur les approches de promotion du leadership féminin, de la pensée féminine, de l’influence des femmes à travers l’écriture avec une philosophie centrée sur «des remords que des regrets» de l’inévitable bilan de la vie.
La troisième communication a mis sur la sellette l’auteure du roman, Méouka Messonika, très émotionnée par l’honneur qui lui a été fait à travers son roman. Elle a expliqué les raisons et le contexte qui l’ont amenée à écrire son tout premier roman. «Obi Ocha» sont deux mots de langue yoruba, l’une des ethnies du Nigeria. Ils signifient «faire plaire». D’ailleurs, la première des couvertures indique bien qu’il s’agit de l’amour universel, parce que la photographie choisie, c’est un cœur en diamant. Méouka Messonika a exhorté le public à s’écouter. «Si le projet vous tient à cœur, peu importe les obstacles, il faut aller quand même. Je préfère avoir des remords que des regrets. Je suis très heureuse, parce que mon premier roman parle d’un sujet universel», a-t-elle déclaré. Répondant aux questions du public qui voulait savoir si ce roman est autobiographique, l’auteure a dit non, «Obi Ocha est mon interlocuteur et non moi», a-t-elle expliqué.
Pendant les communications, avec des pauses animées par l’Orchestre symphonique kimbanguiste
Il sied de souligner que le mois de juillet est consacré, sur le continent à la femme africaine. Toutes les femmes sont invitées à se le procurer. Et l’on peut conclure, avec la Dre Modri Dalesse, que «le combat des femmes est encore timide dans les livres. L’absence de solidarité entre femmes écrivaines est aussi un handicap à la cause féminine. Il est nécessaire de promouvoir les publications impactantes des femmes, pour en faire des modèles pour les jeunes filles et susciter des vocations».
Chrysostome FOUCK ZONZEKA

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