Aujourd’hui, au Congo, il existe une chaîne de lieux conçus pour servir les deux types de lecteurs: ceux qui aiment les livres d’occasion et les préfèrent aux neufs, par économie ou pour quelque chose en rapport avec la nostalgie, et ceux qui préfèrent les librairies organisées, avec une salle de lecture. Mais de toute évidence, il apparaît que «le lecteur qui va à la librairie d’occasion est le lecteur assidu, le bon lecteur, celui qui a l’habitude de lire»

Les livres d’occasion revendus avec style, c’est ainsi que fonctionne cette idée de librairie à ciel qui existe au Congo et dans la capitale Brazzaville. Les crises économiques que traverse le pays ont toujours profité aux livres d’occasion. Les gens sont plus intéressés à rechercher des livres d’occasion que des livres neufs. «En général, le lecteur qui va à la librairie d’occasion est le lecteur assidu, le bon lecteur, celui qui a l’habitude de lire».
Les milieux universitaires et scolaires garantissent, en quelque sorte, la continuité des ventes d’ouvrage à ciel ouvert, parce qu’ils ont besoin de livres pour étudier ou parce qu’ils sont lecteurs. On y trouve des lecteurs assidus, aussi bien des jeunes que des professionnels et des enseignants. Et puis, il y a des lecteurs occasionnels ou les lecteurs de romans. Mais ceux qui se rendent le plus souvent dans une librairie d’occasion sont les étudiants ou les professionnels universitaire, qui recherchent certains sujets ou livres difficiles à trouver dans les librairies classiques; des livres de philosophie, d’histoire, de géographie, de langues, de psychologie, de politique, de littérature, etc.
Signalons que les librairies d’occasion ont tendance à être des lieux au look ancien, même si certaines proposent aussi des ouvrages neufs, surtout les ouvrages pédagogiques. Leur particularité, c’est que, comme au marché, les prix se discutent. Malheureusement, le cadre utilisé expose les livres à la poussière et aux rayons solaires, ce qui les abiment très vite, car étant mal conservés. Malgré tout, cette réalité ne démotive pas les mordus de la lecture, même si d’autres lecteurs ne le voient pas ainsi. Le livre d’occasion a encore de l’avenir devant lui, surtout que les prix dans les librairies classiques sont souvent hors de porté du lecteur moyen.

Roland KOULOUNGOU

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