Le premier roman de James Gassongo, intitulé «Tuez-le-nous! Le couloir de la mort», publié aux Editions Saint Honoré, a été porté au théâtre par Fortuné Arsène Batéza. La pièce a été jouée par son groupe, la Compagnie Tune comédie, le jeudi 27 juin 2024, dans la salle Canal Olympia, à Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. C’était devant un public dans lequel il y avait quelques personnalités, dont l’écrivain Henri Djombo, président de l’Uneac (Union des écrivains, artistes et artisans congolais), et Marcel Ganongo, administrateur-maire de l’arrondissement 5, Ouenzé, qui entouraient l’auteur, James Gassongo.
La Compagnie Tune comédie est aussi une structure de formation d’artistes comédiens. Pour faire jouer la pièce de théâtre tirée du roman de James Gassongo, Fortuné Arsène Bateza a fait un excellent panache entre les anciens et les étudiants en pleine formation dans son groupe. Ils étaient une douzaine sur les planches, pour un spectacle d’une heure, très animé en dialogues.

L’auteur du roman, le réalisation et les artistes comédiens après la présentation de la pièce de théâtre.

Le roman de James Gassongo est l’histoire qui se manifeste généralement dans la société. Quand quelqu’un réussit, il devient la cible de ceux qui sont jaloux de sa réussite sociale jusqu’à vouloir l’éliminer. Comme si réussir est un péché. «Cette œuvre n’est pas une incitation au crime, parce que son titre, «Tuez-le nous» pousse certains à penser comme ça. Ce n’est pas une incitation au crime, c’est une dénonciation. Ce qu’on dénonce dans ce roman, c’est le fait que réussir est devenu quelque chose de mal acceptée dans la société. C’est dramatique. Alors que nous avons besoin des gens pour aller de l’avant, qui doivent réussir pour devenir des modèles. Malheureusement, quand on a réussi, on devient l’homme à abattre. C’est ce que je dénonce dans ce roman. En dehors de ce fait, je parle de la transformation de l’homme. L’autre côté, c’est la haine, la jalousie qu’il faut tuer… c’est une œuvre qui dénonce aussi les anti-valeurs», a dit James Gassongo. Comme quoi, à travers le théâtre, on comprend encore mieux le message profond de son roman.

Urbain NZABANI

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