Publié le 29 août 2023, aux Editions Baudelaire (Paris), le livre de Joseph Ouabari-Mariotti, ancien ministre de la justice, garde des sceaux, est un témoignage sur le parcours qu’il a connu, jusqu’à son ascension aux responsabilités politico-administratives, l’exil, etc. Dans un texte sur sa page Facebook, «Congo, Terre des Légendes et des Lumières», publié la semaine dernière, pourquoi il a écrit ce livre. Voici l’intégralité de ce texte.
«Depuis la nuit des temps, partout, dans le monde, dont au Congo-Brazzaville, les jours s’écoulent, avec leurs cohortes de joies et de malheurs. Nul ne les arrête. Avec eux, la rotation de la terre autour du soleil. Dans cet insaisissable et imperturbable mouvement du temps, disparaissent des hommes et des femmes, de tous âges, de tous rangs sociaux et de tous statuts, chacun selon l’itinéraire de son destin. Des disparitions, certaines ont des sépultures cossues. D’autres, de modestes tombes ou de simples tertres. Bon nombre n’ont ni la marque, ni la figurine symbolisant le décès. Qu’importe! Rien n’y change. Tous nous ont quittés et sont hors de notre portée.
Pour laisser à la postérité des traces écrites de la construction, par l’effort et le travail, de la vie de l’homme libre qu’est l’ancien garde des sceaux, ministre de la justice du Congo-Brazzaville que je suis, j’ai publié, aux Éditions Baudelaire, en France, une œuvre volontariste. Mes mémoires: «Ce jour-là en jeans».
Une œuvre qui énonce, par ailleurs, dans les séquences de ses lignes, une perspective de gouvernance positive de la Nation congolaise, ma Nation que j’aime intensément, au regard des maux qui la tirent vers le bas, au moment où l’ouvrage est rendu public, le 7 septembre 2023.
«Ce jour-là en jeans». En formule broché de 454 pages et e-book en ligne. Livre distribué à la commande, dans toutes les librairies francophones. «Ce jour-là en jeans» est largement bien lu et est objet de diverses et libres opinions. Vous aussi, prenez connaissance de cet ouvrage. Peut-être, vous-même. Peut-être vos proches ou par une connexion du hasard de la vie, pourriez-vous vous y retrouver, au travers du parterre de nombreuses illustres personnalités congolaises et étrangères qui sont citées, dans le livre. Ecrire ses mémoires, c’est, à une période de sa vie, faire parler son cœur, son esprit et son âme. A condition de ne pas tricher avec soi-même.
En rédigeant cet ouvrage, de février 2021 à mars 2023, j’ai fait parler mon cœur, mon esprit et mon âme. Je m’en serais voulu de n’avoir pas posé cet acte à l’étape où mes capacités physiques, morales et intellectuelles ne me l’auraient plus permis. L’homme n’est qu’un homme. Il finit par décliner, quoiqu’il gesticule, pour dissimuler ses faiblesses. Et Voltaire de clamer, à juste titre, que «le génie n’a qu’un siècle, après quoi, il dégénère».
