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Lutte contre les changements climatiques : Le Bassin du Congo est aussi une solution à l’atténuation du changement climatique

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Les Chefs d’Etat présents et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
Les Chefs d’Etat présents et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.

Le premier Sommet africain du climat s’est achevé, mercredi 6 septembre, à Nairobi, au Kenya. Les 54 pays africains ont adopté la «déclaration de Nairobi» qui est destinée à concrétiser le potentiel du continent en faveur d’une croissance verte, selon le Président William Ruto, l’hôte du sommet. Mais, le sommet de Nairobi a lancé quatre mois de réunions internationales abordant les questions climatiques qui s’achèveront avec la Cop28 en fin novembre, à Dubaï.

Planchant dans sa dernière diffusion sur les enjeux du sommet de Nairobi, l’émission «L’heure de vérité», animée par Aline France Etokabéka sur Télé-Congo a reçu trois experts en environnement qui ont fait la relation entre ce sommet et celui des trois bassins forestiers tropicaux du monde, qui se tiendra à Brazzaville, en octobre 2023.

Le leadership de Denis Sassou-Nguesso dans la préservation de l’environnement

Le sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde figure parmi les rendez-vous internationaux qui précèdent la conférence de l’Onu sur le climat (Cop28) de Dubaï. D’où l’intérêt que revêt la présence du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, au sommet de Nirobi, selon les invités de l’émission d’Aline France Etokabeka. Ils ont relevé qu’au-delà de son invitation, par son homologue kényan, William Ruto, Denis Sassou-Nguesso a pris part au sommet de Nairobi en sa double qualité de Président de la République du Congo et de Président de la Commission climat du Bassin du Congo.
Parlant de l’expérience de Denis Sassou-Nguesso, Ugain Kaya Mikala a ajouté que la plus grande conférence sur les questions climatiques a été organisée en 1992, au sommet de Rio, d’où ont été initiées les trois conventions sur la désertification, la biodiversité et les changements climatiques. Cette prise de conscience du monde sur l’importance de planter les arbres et de préserver les forêts s’est faite alors que Denis Sassou-Nguesso était déjà, en 1984, préoccupé par cette perspective écolo-visionnaire sur les questions de préservation de l’environnement, a martelé le coordonnateur d’Eveil d’Afrique. A ce jour, le taux de déforestation au niveau mondial est d’environ 40%, a souligné Ugain Kaya Mikala.

Tant d’initiatives pour préserver l’environnement

L’un des invités, Pierre Taty, directeur du cabinet du ministre de l’économie forestière, s’est réjoui de la participation du Chef de l’Etat congolais à ce sommet: «De longues dates, le plaidoyer mené par le Chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso, en matière de gestion durable des forêts, pour tout dire, en matière d’environnement, est reconnu par ses pairs». Il a dit sa «fierté, en tant que Congolais», parce qu’aujourd’hui, le Président de la République «tient un leadership qui est tel qu’il peut mieux parler de ces questions que certains de ses pairs, au cours de ce genre de messe», a-t-il déclaré.
Pierre Taty a souligné les initiatives congolaises en matière de protection de l’environnement, qui meublent logiquement la communication du Président de la République. Il est porteur, notamment chez nous, de la journée nationale de l’arbre, instituée au milieu des années 80, alors que la communauté internationale n’en parlait pas encore. Le Pronar (Programme national d’afforestation et de reboisement), lancé en 2011 ou encore la décennie mondiale d’afforestation lancée lors de la Cop27 en Egypte ont aussi constitué l’énumération de Pierre Taty. Pour lui, le sommet de Nairobi a été donc une opportunité, pour Denis Sassou-Nguesso, de créer une sorte de coalition de tous les acteurs qui interviennent dans le climat. Le sommet est africain, mais les participants viennent des horizons divers, a-t-il précisé.

Les pays du bassin du Congo ont des solutions à donner au monde

Un autre invité, Maître Brice Séverin Pongui, a insisté sur «l’importance capitale» que revêt le Président du Congo et Président de la Commission climat du Bassin du Congo qui compte 16 pays. Cette double casquette confère au Chef de l’Etat, le privilège de parler au nom du Bassin du Congo qui regorge fleuves, forêts, tourbières, mangroves et autres biodiversités. Les pays du Bassin du Congo ont des solutions à donner au monde, a-t-il affirmé. Pour lui, ces pays «ne sont pas seulement des victimes, mais ils présentent aussi l’autre face de l’Afrique, l’autre face du Bassin du Congo comme étant bassin solution pour effectivement contribuer à l’atténuation du changement climatique». C’est un rôle historique que l’Afrique joue dans la recherche de la solution contre le réchauffement de la terre, a-t-il ajouté.
Pour sa part, Ugain Kaya Mikala a qualifié de capital l’apport de Denis Sassou-Nguesso au sommet de Nairobi, au regard de son expérience et de ses efforts qui dépassent les frontières de la République du Congo. «Le Président de la République a toujours été le porte-voix de l’Afrique sur les questions climatiques», a-t-il rappelé. Tous les experts invités à cette émission ont unanimement conclu que le Congo serait véritablement un modèle en matière de préservation de l’environnement, non seulement sur le plan sous régional, mais aussi mondial.

Jean-Clotaire DIATOU

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