L’A.f.d (Agence française de développement) a organisé à l’I.f.c (Institut français du Congo), à Brazzaville, du 12 au 16 décembre 2023, un vernissage de l’exposition photos pour sensibiliser le public sur les violences faites aux femmes et à la jeune fille. Cette exposition a permis de faire connaître le projet intitulé: «Nengo, en langue Sango, un combat pour la dignité de la femme: paroles aux victimes face aux violences sexuelles en Centrafrique», financé par l’A.f.d en République Centrafricaine.
Le Projet Nengo permet aux survivantes des violences sexuelles et violences basées sur le genre à Bangui et dans les provinces de Centrafrique, d’accéder à des soins de santé, gratuits et de qualité. Après Yaoundé, au Cameroun, Libreville, au Gabon, Kinshasa, en RD Congo, le tour était revenu à Brazzaville, en République du Congo, d’accueillir cette exposition photos inscrite dans l’objectif de la sensibilisation du public sur les violences dont les femmes sont victimes.
Le vernissage était ouvert par Mme Claire Bodonyi, ambassadeure de France au Congo, en présence de Maurizio Cascioli, directeur de l’A.f.d au Congo, des cadres de cette institution et de quelques diplomates accrédités au Congo. Les survivantes à côté de leurs photos ont témoigné des conséquences désastreuses et des formes de violences que subissent les femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique qui les affectent à tous les stades de leur vie.
L’exposition a eu pour but de renforcer la sensibilisation, pour conscientiser le grand public, afin de contribuer à la mobilisation autour de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A noter que la journée internationale pour l’élimination de la violence faite à l’égard de la femme est célébrée chaque 25 novembre de l’année.
A l’ouverture, Maurizio Cascioli a donné l’intérêt de cette exposition photographique, en disant que «l’objectif est de sensibiliser le public ou les victimes de violences sexuelles conduisent leur cheminement vers une dignité retrouvée. Pour notre groupe, être féministe, c’est chercher à renforcer l’égalité entre toutes les femmes et tous les homes».
A son tour, Mme Claire Bodonyi a insisté sur l’égalité femmes-hommes «qui est reconnue par la communauté internationale comme le socle fondamental du cadre des O.d.d (Objectifs de développement durable). La communauté internationale s’est notamment engagée à éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles, y compris toutes les pratiques préjudiciables et indignes à la dignité humaine, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et les mutilations génitales féminines».
Martin BALOUATA-MALEKA