Il a marqué le football africain et français, à la fin des années 60 et au début des années 70. Le Malien Salif Kéita, véritable icône du football! Ayant souffert de graves problèmes respiratoires, il a quitté la terre des hommes, le samedi 2 septembre 2023, à l’âge de 76 ans, à Bamako, la capitale du Mali. Dans ses souvenirs en tant que joueur, il regrettait d’avoir manqué la Can (Coupe d’Afrique des Nations) en 1972, à Yaoundé, devant les Congolais.

En effet, quand le Congo remporte son unique titre de la Can, en battant le Mali par 3 buts à 2, le dimanche 5 mars 1972, lors d’une finale époustouflante, au Stade Omnisport de Yaoundé (Cameroun), Salif Keita n’avait pas marqué. Chez les Congolais, les buteurs étaient Jean-Michel Mbono dit Mbono-le-sorcier (2 buts) et François Mpélé (1 but). Bahamboula Mbemba Tostao ayant été le grand artisan de ces buts en tant que passeur.
Salif Keita regrettera durant toute sa carrière footballistique, de n’avoir pas pu remporter la coupe devant les Congolais. Car, pour cette finale, les pronostics étaient en faveur du Mali qui ouvre d’ailleurs le score à la 42ème minute, menant ainsi le jeu à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Congolais vont changer le destin du match, allant jusqu’à mener 3 buts à 1. Le deuxième but malien n’ayant été marqué qu’à la 75ème minute.
Surnommé la «panthère noire» de l’As Saint-Etienne en France, Salif Keita est né à Bamako le 12 décembre 1946. Il est décédé le 2 septembre 2023, dans un hôpital privé de la capitale malienne. Premier lauréat du Ballon d’or africain en 1970, il a débuté sa carrière au Mali, au Real Bamako, puis au Stade malien, avant d’arriver à Saint-Etienne en 1967, à l’âge de 23 ans. Avec les «Verts», il a été champion de France à trois reprises consécutives (1968, 1969, 1970) et deux fois, vainqueur de la Coupe de France (1968, 1970), avant de partir à Marseille en 1972. Il a, ensuite, joué à Valence (Espagne), au Sporting Portugal, avant de terminer sa carrière à Boston, aux Etats-Unis.
Salif Keita a aussi goûté au cinéma en tant qu’acteur, en jouant dans le film «Le Ballon d’or», librement inspiré de son histoire. Après sa carrière footballistique, il fut ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’initiative privée, dans le gouvernement malien de transition entre 1991 et 1992. Il avait aussi dirigé la Fémafoot (Fédération malienne de football) dans les années 2000. Son plus grand regret, c’est de n’avoir pas gagné la 8ème Coupe d’Afrique des Nations de football Yaoundé 72, devant le Congo. Repos éternel à cette icône du football africain!

Luze Ernest BAKALA

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