Les membres des bureaux de douze Comités de santé (Cosa) de cinq districts sanitaires de Brazzaville (Ouenzé, Talangaï, Mfilou-Ngamaba, Makélékélé et Ile Mbamou) ont suivi, du 21 au 23 novembre 2024, à la Direction départementale des soins et services de santé de Brazzaville, à Poto-Poto, le troisième arrondissement de la capitale, une formation visant à renforcer leurs capacités managériales dans le cadre de la co-gestion des C.s.i (Centres de santé intégrés), en vue de mettre en œuvre les soins de santé primaires avec la participation des communautés.
Après la série des assemblées générales électives ayant mis en place les bureaux des Cosa (Comités de santé) des C.s.i (Centres de santé intégrés) des districts sanitaires de Brazzaville, le tour est revenu à la formation des membres élus, afin qu’ils soient à même de jouer leur rôle, dans la co-gestion des C.s.i. Comme on le sait, chaque C.s.i dispose désormais d’un Comité de santé.
Organisée par la Direction départementale des soins et services de santé de Brazzaville, avec l’appui technique de l’O.2.c.d (Observatoire congolais des droits des consommateurs ), dans le cadre du projet qu’il pilote portant sur la restructuration des Comités de santé, pour l’amélioration de l’accès des populations à des services de santé de qualité, financé par l’Ambassade de France, la formation a permis aux participants de renforcer leurs connaissances dans la gestion des C.s.i, pour répondre aux défis du plan annuel des activités des services de santé.
Les travaux étaient ouverts par le Dr Oger Gérard Ondongo, chef du service des études, planification et formation, à la Direction départementale des soins et services de santé. Ils étaient clôturés par le Dr Raphaël Issoïbéka, directeur départemental des soins et services de santé de Brazzaville, en présence de René Nguoula, président de l’O.2.c.d.
Dans leurs interventions, les différents responsables ont insisté sur la cogestion des C.s.i, qui permet d’agir efficacement et de garantir la mise en œuvre, avec succès et pérennité, des actions envisagées. Pour sa part, René Ngouala a encouragé les membres des Cosa à bien assumer leurs missions. «J’ose croire que les outils mis à votre disposition durant trois jours vous ont donné les armes nécessaires, non pour faire la guerre bien sûr, mais plutôt pour assurer vos missions en parfaite harmonie avec le personnel en charge des structures de santé installées dans les communautés. Il est question d’entretenir une ambiance acceptable au sein des structures de santé, pour le bien communautaire. Cette formation doit impacter significativement la qualité des soins», a-t-il déclaré.
Clôturant les travaux, le Dr Raphaël Issoïbéka a rappelé aux participants les missions des Cosa, en leur donnant des orientations. «Le Cosa, en tant qu’organe de participation communautaire, est la voix de la population. C’est le représentant de la population dans le système de santé des districts sanitaires de premier échelon. La Direction départementale des soins et services de santé de Brazzaville, en collaboration avec l’O.2.c.d, a organisé cette formation de renforcement des capacités et de transfert des compétences aux membres des bureaux des Cosa. Les connaissances mises à votre disposition vous permettront de mener au mieux vos activités dans vos aires de santé respectives et, surtout, de cogérer avec votre partenaire qui est l’équipe technique du C.s.i (Centre de santé intégré)».
Martin
BALOUATA-MALEKA
