Le ministre d’Etat Jean Jacques Bouya, ministre de l’aménagement du territoire et des grands travaux, a lancé les activités de la composante 4 «Renforcement du service hydrologique national» du Projet de «gestion des inondations et d’assainissement à Pointe-Noire», mardi 21 janvier 2025, à l’I.r.s.e.n (Institut de recherche en sciences exactes et naturelles), à Brazzaville. La cérémonie, couplée à la pose de la première pierre pour la construction des nouveaux locaux de l’I.r.s.e.n dont les travaux vont durer six mois, a connu la présence de quelques membres du gouvernement, de l’ambassadeure de France, Claire Bodonyi, et des représentants des partenaires au développement.

Les changements climatiques représentent une menace pour la planète et pour de nombreux pays, dont le Congo. Dans ces conditions, l’importance des services hydrométéorologiques dans la fourniture des données prévisionnelles nécessaires aux dispositifs d’alerte précoce n’est plus à démontrer. Grâce aux alertes, le Congo peut se préparer aux catastrophes naturelles et mettre au point des stratégies efficaces de résilience climatique à court et long terme. Ce qui est indispensable dans l’atteinte des objectifs de développement. C’est ce qui justifie le renforcement du S.h.n (Service hydrologique national).

Une vue de l’assistance à la cérémonie d’ouverture.

Pour le directeur de l’A.f.d (Agence française de développement), Maurizio Cascioli, la mise en œuvre de ces activités constitue une étape décisive dans la lutte contre les inondations au Congo. «Un service hydrologique fondé sur la science et les données est, en effet, un élément fondamental de la gestion des risques de catastrophe et de l’adaptation au changement climatique. Le lancement de ce projet confirme la richesse du partenariat Congo-France, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, puisque les informations hydrométéorologiques améliorent la planification, la conception et la prise de décision pour les différents usages de l’eau, y compris des inondations. Elles permettent aussi de réduire les dommages causés par les catastrophes naturelles sur les biens et les personnes…», a dit le directeur de l’A.f.d.
Le renforcement du S.h.n est une composante du Projet de gestion des inondations et d’assainissement à Pointe-Noire. Ce projet, financé par la France, via l’A.f.d, à travers une subvention C2d d’environ 26,2 milliards de francs Cfa, vise à limiter les inondations dans les zones d’habitat à Pointe-Noire, à réduire la formation de nouvelles zones insalubres, à sensibiliser les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et à améliorer la prévisibilité des phénomènes hydrométéorologiques à l’échelle nationale. Il sera exécuté sur une durée de cinq ans.
Deux entités bénéficient de ce projet: l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles, à travers son service hydrologique et océanologique et la Direction générale de l’hydrologie.
Signalons que des stations hydrométéorologiques modernes seront déployées sur plusieurs sites, afin d’améliorer la collecte des données hydropluviométriques de qualité, à travers le territoire national. Près d’une vingtaine d’agents du Service hydrologique national et de la Direction générale de l’hydrologie recevront une formation initiale en hydrologie.

Urbain NZABANI

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