Le Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, à travers le P.r.i.s.p (Projet des réformes intégrées du secteur public), financé par la Banque mondiale, a tenu, du 13 au 15 septembre 2022, au grand hôtel de Kintélé, dans la sous-préfecture d’Ignié (Département du Pool), au Nord de Brazzaville, un atelier de validation et d’opérationnalisation du cadre général de gestion des finances publiques. Ouvert par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, en présence de son collègue Léon-Juste Ibombo, ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, cet atelier a connu la participation des cadres venus de différents départements ministériels, sous la supervision de Patrick Valéry Alakoua coordonnateur du P.r.i.s.p.
L’animation de l’atelier était assurée par la mission d’assistance technique de la Banque mondiale qui appuie la mise en œuvre du plan d’action triennal 2021-2023 de la réforme du système de gestion des finances publiques, sous la conduite du chef de mission, le Dr Rufin S.A Baghana.
Les documents de base ont été élaborés par deux ateliers, tenus au mois de mars, notamment celui relatif au cadre de l’opérationnalisation de la loi organique relative aux lois des finances et de la rationalisation du dispositif et à l’élaboration des fiches de projets dynamiques adaptées au budget-programme.
Ouvrant les travaux, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a invité les participants à la rigueur et à l’assiduité au travail, pour assimiler la démarche retenue dans le nouveau cadre général de gestion des investissements publics, afin de renforcer la chaîne classique de la dépense publique. «Cette réforme qui est en cours de finalisation, constitue un profond changement de paradigme qui, lui-même, invite à une réforme du sous-secteur de planification et de gestion des investissements publics, afin d’assurer l’arrimage aux exigences du cadre harmonisé de gestion des finances publiques en général et de la loi organique relative aux lois de finances en particulier», a-t-elle déclaré.
Le Dr Rufin S.A Baghana, principal animateur de l’atelier, a donné la quintessence et l’intérêt de cet atelier: «Nous arrivons au terme d’un processus de longue haleine. Nous avons commencé avec les ministères, depuis environ une année, à préparer ce cadre qui est issu du nouveau cadre juridique des finances publiques, lui-même issu des nouvelles directives de la Cemac. Ce nouveau cadre juridique de gestion des finances publiques et de l’investissement public introduit, dans notre pays, un nouveau dispositif que nous appelons la chaîne de planification des investissements publics, pour être conforme au nouveau système de gestion budgétaire, notamment le mode de gestion appelé budget-programme». Avec le nouveau cadre, la gestion des finances publiques sera indexée aux résultats. Ce qui témoignera de son efficacité.
Signalons que cet atelier a regroupé les cadres des ministères, des spécialistes en passation de marchés, des experts en système d’information dans les finances publiques et en planification, ainsi que ceux évoluant au sein de la Direction générale du plan et du développement, à la Direction générale du partenariat au développement et au Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public.
Martin
BALOUATA-MALEKA