Le Comité de coordination des politiques nationales de lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive a tenu sa session inaugurale, jeudi 3 novembre 2022, à Brazzaville, sous le patronage de son président, Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’économie et des finances. C’était en présence d’André Kanga, directeur général de l’Anif (Agence nationale d’investigation financière), vice-président, et Justin Bayekola Ngouma, secrétaire permanent dudit comité.

Le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive désintègrent les sociétés et paralysent l’intégrité des systèmes financiers. C’est dans le souci de prévenir et de riposter efficacement contre ces fléaux que le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a mis en place, par décret n°218-261 du 26 juin 2018, un comité de coordination des politiques nationales.

Jean Baptiste Ondaye au milieu des participants.
Jean Baptiste Ondaye au milieu des participants.

Cette structure, qui a, enfin, tenu sa session inaugurale, a pour mission d’élaborer et de coordonner les politiques nationales ainsi que les activités visant à lutter contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive non conventionnelles. Ces trois fléaux sévissent à l’échelle mondiale. Le comité de coordination assiste les pouvoirs publics, les acteurs économiques, sociaux, financiers, non-financiers et monétaires, ainsi que la population dans la lutte contre ces fléaux et les sensibilise sur la nécessité de cette lutte.
«Au regard de l’importance hautement stratégique des enjeux que recèle la mission qui vous est prescrite, le gouvernement ne ménagera aucun effort, afin que les objectifs consignés dans votre plan d’actions soient atteints. Voilà pourquoi tout est mis en œuvre, pour assurer le renforcement des capacités de l’expertise nationale chargée de mener un combat à la fois rude et complexe. Ce sujet, qui est une préoccupation universellement partagée, trouve sa source dans la prise de conscience, par la communauté internationale, de la gravité du danger que court le monde à travers les pratiques criminelles du blanchiment des capitaux avec ses corollaires. En témoignent les différentes recommandations du Groupe d’action financière (Gafi), mis en place en 1989», a déclaré le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye.
A noter qu’au niveau de la sous-région, la veille sur ces fléaux est exercée de manière permanente par le Gabac (Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale) et au niveau national, par l’Anif (Agence nationale d’investigation financière). Pour rappel, la bataille nationale et internationale contre l’argent sale et pour le renforcement de l’intégrité financière répond à une triple nécessité:
– nécessité d’ordre moral dont la justification relève de l’évidence;
– nécessité d’ordre économique qui vise à garantir la solidité et la stabilité du système économique et financier;
– nécessité dont dépend l’effectivité de toutes les autres, celle de la sauvegarde de la paix et de la stabilité des Etats.
Pour le ministre de l’économie et des finances, la paix et la stabilité sans lesquelles toute possibilité de développement n’est que simple vue de l’esprit. Après la session inaugurale, le Comité de coordination des politiques nationales de lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive va se donner une feuille de route déterminant les activités à mener.

Martin
BALOUATA-MALEKA

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