Dans la quête d’améliorer ses actions dans le marché de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) le Ministère de l’économie et des finances a organisé, à travers la Direction générale du Trésor public, jeudi 4 mai 2023, à l’Hôtel Radisson Blu de Brazzaville, la réunion de concertation avec les S.v.t (Spécialistes en valeurs du trésor), sous le thème: «Taux de participation des S.v.t aux émissions des valeurs du trésor: état des lieux et pistes d’amélioration», sous la coordination de Serge Daniel Gassakys, directeur national de la B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale).

La cérémonie d’ouverture était présidée par le conseiller fiscalo-douanier, Lambert Ifoko, représentant le ministre de l’économie et des finances, en présence de M. Akouala, représentant le directeur général de la C.c.a (Caisse congolaise d’amortissement), de M. Armel Sylvain Ndogou, directeur des titres et valeurs au Trésor public, et des délégations des différentes institutions financières nationales.

Le présiduim de la cérémonie d’ouverture
Le présiduim de la cérémonie d’ouverture

Dans son allocution, le directeur national de la B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale), Serge Dino Daniel Gassackys, a rappelé le rôle important des spécialistes en valeurs du trésor, dans les émissions des valeurs du trésor. Il a souligné que ces derniers temps, «le marché de la Cemac est devenu l’un des principaux pourvoyeurs des ressources de financement des besoins de nos Etats».
Pour sa part, le conseiller Lambert Ifoko a loué la présence des institutions financières qui prouve l’intérêt qu’elles accordent aux émissions des titres du trésor. «Depuis 2017, année de son entrée dans ce cadre de concertation, le Trésor public congolais a été très actif, en sollicitant, plusieurs fois, le marché, passant de 13 milliards au terme de sa première année, à plus de mille milliards en 2023. Soit un encours global de 1.828 milliards 717 millions 530 mille F Cfa. Détaillé de manière suivante: 1.585 milliards 403 millions. 530 mille F Cfa en Obligation du trésor assimilables (O.t.a), contre 243 milliards 314 millions F Cfa en Bons du trésor assimilables (B.t.a)», a-t-il précisé.
«En dépit de cette entrée tardive, le Trésor public congolais est compté à ce jour parmi les trois Trésors les plus actifs de la Zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), en tenant compte des montants levés, de la régularité sur le marché, des taux de souscription, et il dispose du plus grand réseau des Spécialistes en valeurs du Trésor de la zone», a-t-il poursuivi.
S’agissant du profil de remboursement de la dette sur le marché du Trésor de la Cemac, à l’échéance de mars 2023, «on note une forte concentration de l’encours sur le court terme et moyen terme essentiellement pour les O.t.a. Un point positif pour le Congo, le remboursement concentré en 2017 s’étale aujourd’hui jusqu’en 2032», a-t-il expliqué.
Il faut reconnaître que «depuis le début de cette année, le marché ne répond plus comme il y a deux ans aux sollicitations du Trésor public». Afin de bien comprendre les enjeux du marché, les participants ont suivi les points de vue des représentants des différentes banques (Crédit du Congo, Afriland first bank du Cameroun et United Bank of Africa du Gabon) sur les facteurs qui influencent la participation des S.v.t. De manière générale, on peut retenir que «le taux de participation des S.v.t avoisine 21%.  Pour le Congo, la forte participation aux émissions vient surtout des S.v.t non-résidents, mais le coût moyen des ressources reste encore élevé par rapport à l’émetteur de référence».

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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