Le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, a signé, mardi 8 aout 2023, dans la salle de conférence de son ministère, un protocole d’accord sur le financement des projets prioritaires du P.n.d 2022-2026, avec Calixte Tobangoli, directeur général de la B.p.c (Banque postale du Congo), en sa qualité de président de l’A.p.e.c (Association professionnelle des établissements de crédit) qui représente toutes les banques opérant sur le territoire national. La cérémonie s’est déroulée en présence des directeurs des banques, des membres du cabinet du Ministère de l’économie et des finances, et des directeurs généraux des structures relevant dudit département ministériel. Ce nouvel dispositif vise à corriger les faiblesses de la pratique actuelle dans la conduite des projets publics d’investissement public.

Une vue partielle des participants à l’accord, à l’extrême droite le président Calixte Tobangoli.
Une vue partielle des participants à l’accord, à l’extrême droite le président Calixte Tobangoli.

Responsable du groupe de travail mis en place par le Ministère de l’économie et des finances, pour conduire la réflexion ayant abouti l’innovation dans le financement des projets publics, Zacharie Mokémo, directeur du cabinet du ministre de l’aménagement du territoire et de l’entretien routier, a, dans son mot de circonstance, rappelé que la conduite des projets publics d’investissement est confrontée «aux difficultés de planification des paiements sur la base des disponibilités au niveau du Trésor public qui, lui-même, gère une masse importante de dépenses. Cette incertitude génère notamment plusieurs risques». «Le non-achèvement des projets, qui se traduit généralement par le phénomène des «éléphants blancs», en raison des arbitrages qui peuvent être opérés, compte tenu des «urgences» de l’Etat, le paiement d’un service alors qu’il n’est pas réalisé suivant les prescriptions des contrats, en raison du décalage entre le paiement effectué au trésor et la preuve de la réalisation des prestations, et l’accumulation des arriérés de paiement du fait de la forte dépendance à la santé financière de l’Etat, avec des répercussions sur l’activité des entreprises, le chômage et la croissance économique».
«Cette réforme, voulue par les plus hautes autorités de la République, a été rendue possible grâce à la collaboration de tous, notamment les acteurs majeurs du financement de l’économie, j’ai cité les établissements de crédit. En effet, ces derniers n’ont ménagé aucun effort au cours de ces deux dernières semaines qui ont marqué le processus d’élaboration et de validation de ce nouveau dispositif», a-t-il poursuivi.
De son côté, le président de l’A.p.e.c , Calixte Tobangoli, a exprimé la disponibilité des banquiers pour accompagner le gouvernement dans la réalisation de ses projets et aboutir à une réduction de l’incertitude et à la baisse des tensions de trésorerie de l’Etat, grâce à une meilleure prévision des décaissements qui se feront par tranche.
Selon le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, «les innovations prévues dans ce protocole, particulièrement dans notre manière de conduire les projets publics d’investissement, contribueront significativement à la réalisation du projet de société de Son Excellence Monsieur le Président de la République, «Ensemble, poursuivons la marche» et à l’amélioration des conditions de vie de nos populations».
«C’est pourquoi, je formule le vœu que cette cérémonie historique ne demeure pas comme un chapelet de bonnes intentions. En dépit du fait que la signature du présent protocole d’accord ne constitue pas un engagement financier, il me semble important que la mise en œuvre de cet accord obéisse à notre bonne foi à tous, en vue de construire ensemble un code de bonne conduite», a-t-il souhaité.
«Notre foi, enfin, c’est l’espoir que l’application en toute bonne foi par chacun des acteurs de ce nouveau dispositif contribue à l’amélioration du climat des affaires, à une plus grande normalisation des relations entre les banques et leurs clients entreprises, à la réduction du chômage, à la promotion d’une croissance économique plus forte, durable et inclusive», a-t-il fait savoir. Il sied d’indiquer que les termes de l’accord n’ont pas été rendus publics, mais dans le cas d’espèce, les banques, en tant qu’intermédiaires financiers, ont un rôle important dans la promotion de ce mécanisme.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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