Les épreuves écrites de la session de juin 2023 du premier examen d’Etat, le Cepe (Certificat d’études primaires élémentaires), ont eu lieu jeudi 8 juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national. Elles ont été officiellement lancées par Jean-Luc Mouthou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, qui a ensuite effectué une tournée de quelques centres d’examen à Brazzaville, afin de se rendre compte du niveau d’organisation de la session et s’assurer de son bon déroulement. La première partie de cet examen a concerné les épreuves orales tenues du 6 au 7 juin derniers.
Le ministre Jean-Luc Mouthou s’est rendu à l’Ecole Joseph Nkéoua, à Bacongo, l’Ecole de la poste à la Mfoa, à Poto-Poto, et à l’Ecole primaire Immaculée conception de Ouenzé. Ces centres d’examen ont reçu des candidats venus de plusieurs établissements scolaires publics et privés. Au total, la session de juin 2023 du Cepe a enregistré 139.759 candidats sur l’ensemble du pays. Quelques candidats rencontrés ont promis réussir au Cepe, pour changer leur vie de cursus scolaire en abordant les études secondaires l’année scolaire prochaine.
Les différents centres d’examen ont accueilli aussi des candidats des centres de rescolarisation et d’alphabétisation. Brazzaville a compté 130 centres d’examen, y compris l’île Mbamou et le Cabinda, pour un nombre total de candidats de 54.429. Dans les centres visités, Jean-Luc Mouthou a souhaité bon travail et bonne réussite à l’ensemble des enfants du système éducatif national, candidats au Cepe. Les admis ont la possibilité d’intégrer les lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo, par voie de concours, en donnant la chance surtout aux meilleurs élèves et aux plus jeunes.
A la fin de sa tournée, Jean-Luc Mouthou, satisfait de l’organisation de cette session, a souhaité que les deux autres examens d’Etat, soient organisés avec le même succès. «Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, nous avons cette charge d’encadrer, d’éduquer et de donner des compétences à cette jeunesse scolarisée de notre pays. Après le Cepe, nous prenons, également, toutes les dispositions qui s’imposent de façon que nous puissions organiser le baccalauréat dans les mêmes conditions, le 20 juin prochain, et le B.e.p.c, le 4 juillet prochain», a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’à l’ère du numérique, il a fallu apporter des innovations particulièrement importantes.
«Sur le dispositif mis en place dans le cadre de la digitalisation du système éducatif, nous avons la possibilité, déjà en ce concerne le Cepe, de créer un bottin national et d’avoir maîtrisé les effectifs du Cepe, est une avancée majeure dans notre gestion du Cepe et nous allons essayer d’étendre tous ces mécanismes vers le baccalauréat et vers le B.e.p.c. Nous sommes à l’ère de numérique, nous n’avons pas le droit d’être largués, nous devons nous arrimer à cette modernité utile, pour la bonne gestion de notre système éducatif».
Martin
BALOUATA-MALEKA