La question a été au cœur d’une audience accordée lundi 11 décembre 2023, par le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, à son cabinet de travail, à Brazzaville, à la nouvelle représentante de la Banque mondiale au Congo, la docteure Louise Pierrette Mvono. L’échange entre les deux personnalités, la première du genre, a permis de faire le bilan des deux projets exécutés par la banque et le Congo: le projet d’appui à l’amélioration du système éducatif et le projet de développement de compétences pour l’employabilité à hauteur de 30 millions de dollars chacun qui sont déjà arrivés à terme.

A travers les deux projets réalisés avec l’appui de la Banque mondiale, le Congo a fait un pas en avant en matière d’accès à l’offre éducative de qualité. «Ces projets ont été clôturés. Il était important, pour nous, de discuter des leçons apprises et de voir dans quelle mesure la banque pourrait continuer à accompagner le gouvernement, avec éventuellement un autre appui, pour poursuivre l’amélioration du secteur de l’éducation. Aussi bien en termes d’accès de qualité, mais également de gestion du système», a-t-elle dit.
De nationalité gabonaise, Mme Louise Pierrette Mvono a levé un coin de voile sur la prochaine intervention de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation. «Le projet que nous envisageons répond déjà à un besoin que nous observons dans le monde entier. Le monde fait face à une crise de l’éducation, nous avons de plus en plus de jeunes qui vont à l’école. Malheureusement, les résultats en termes d’apprentissage ne se font pas voir. Alors, la Banque mondiale dans le cadre de la nouvelle phase de son projet voudrait apporter un appui particulier sur des questions d’apprentissage, apprentissage de lecture… De manière à ce que des enfants aient des compétences nécessaires qui leur permettent d’avoir un esprit critique, mais également de contribuer à réduire des problèmes de plus en plus complexes auxquels le monde fait face aujourd’hui».
Le projet en vue mettra un accent dans la construction des infrastructures scolaires. «C’est un point sur lequel le ministre a énormément insisté. Le Congo a actuellement besoin de beaucoup d’infrastructures scolaires. On espère que ce programme va contribuer à rééquilibrer les ratios entre le nombre d’élèves et de salles de classes. Aujourd’hui, le plus important, c’est de nous assurer que les jeunes ont des compétences nécessaires pour affronter les défis de plus en plus nombreux qui se présentent à eux», a martelé la représentante de la Banque mondiale.

Urbain NZABANI

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