L’ambassadeur de France, Mme Claire Bodonyi, était l’hôte, jeudi 5 octobre 2023, à Brazzaville, de Mme Lydie Pongault, ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs. Au cours de leur entretien, les deux femmes d’Etat ont abordé les questions de coopération bilatérale dans le domaine de la culture et à ce sujet, la diplomate française a exprimé la volonté de son pays de procéder à la réhabilitation du Cfrad (Centre de formation en art dramatique).

* Vous avez été reçu en audience par le ministre en charge des questions culturelles, touristique, artistique, de quoi avez-vous parlé?

** Il faut inscrire cet échange dans la dynamique de celui enclenché par les Présidents Emmanuel Macron et Denis Sassou-Nguesso qui ont mis un accent sur la coopération de patrimoine en matière culturelle de nos liens. Nos liens sont extrêmement importants à travers l’I.f.c (Institut français du Congo) par exemple. Nos liens sont importants en matière historique, j’habite moi-même à la Case De Gaulle qui était la case du chef du village qui est devenu Brazzaville. Nous avons un projet commun de grande ampleur: travailler sur le Cfrad (Centre de formation en art dramatique). Le Cfrad est un lieu emblématique pour les artistes du Congo. La majorité d’entre eux ont commencé sur les planches du Cfrad. C’est là que nous souhaitons incarner notre coopération en matière culturelle, en réhabilitant le Cfrad et nous mettre d’accord avec l’industrie créative et le contenu qu’il faut donner au Cfrad.
Madame la ministre a souhaité que nous mettions sur pied une politique muséale et travailler à une coopération particulière. Et le dernier point a porté sur la formation du personnel dudit ministère, afin d’accéder aux problématiques qu’ils ont à gérer.

* Sur la formation du personnel que peut-on retenir?

** La formation porte sur le personnel du Ministère de l’industrie culturelle. Dans ce sens, la réponse de la France ne peut qu’être positive. Il suffit de voir entre nous comment nous pouvons incarner cette formation. S’agira-t-il des formateurs venant de France, des formations assurées à l’I.f.c (Institut Français du Congo), des formations des agents vers la France? Les modalités ne sont pas clairement établies mais nous partageons le diagnostic que ces formations sont absolument nécessaires.

Propos recueillis par
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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