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Ministère des finances, du budget et du portefeuille public : Poursuite de l’opération de paiement de la dette intérieure commerciale

Dans une communication faite mardi 20 septembre 2022, dans la salle des conférences de la Chambre de commerce de Brazzaville, Wilfrid Albert Ossié, directeur de cabinet du ministre des finances, du budget et du portefeuille public, a annoncé la poursuite de l’opération du paiement de la dette intérieure. Il s’agit de la deuxième phase, dont les créances sont comprises 10 et 50 millions de francs Cfa.

Après la première phase, qui concernait les créances inférieures ou égales à 10 millions de francs Cfa, réalisée au mois d’août dernier, la deuxième phase a démarré, dans le cadre de la vulgarisation de la décision du ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Rigobert Roger Andely, relative au paiement de la dette intérieure commerciale.
En présence du président de la Chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, et du représentant de la C.c.a (Caisse congolaise d’amortissement), Wilfrid Albert Ossié a présenté les modalités de la mise en œuvre de cette décision, à l’attention des organisations syndicales patronales, des opérateurs économiques et de l’ensemble des créanciers de l’Etat concernés par cette opération.
Ils étaient nombreux, les opérateurs économiques à suivre cette communication axée sur le paiement de la dette intérieure commerciale. «Dans la dette intérieure, il y a la bonne dette et la mauvaise dette. Aujourd’hui, nous avons une dette valide après que les audites aient été menés par les cabinets certifiés», a déclaré Wilfrid Albert Ossié. Il a induqué qu’une décote de 35% est appliquée sur les montants remboursés. Pour cela, il a demandé aux opérateurs économiques de comprendre l’intérêt de cette opération, qui consiste à payer les dettes fiscales. «Celui qui accepte cette procédure peut passer à la C.c.a pour être payé», a-t-il fait savoir. Pour Paul Obambi, «la dette intérieure payée permet la relance de l’économie, tout en proposant que la décote leur serve de payer également les droits de la C.n.s.s.
La communication du directeur de cabinet a suscité des réactions dans le milieu des opérateurs économiques. Ceux-ci demandent au ministère des finances de renforcer les guichets de la C.c.a, pour que ceux qui ont des réclamations le fassent sans être inquiétés. Ils estiment aussi que la décote fixée à 35% est trop élevée. Il faut qu’elle soit revue à la baisse, puisque l’Etat a suffisamment d’argent, au regard du collectif budgétaire que le parlement venait d’adopter. Ils s’interrogent sur le sort des créances de 2003, 2004 et 2005. Car, l’Etat n’a reconnu que les créances de 2012, 2014 jusqu’à 2018.
Paul Nestor Mouandzibi-Ndinga, président du C.c.e.c (Congrès des chefs d’entreprises du Congo), «il faut s’habituer à la concertation, regarder ensemble la vie des entreprises. Nous avons besoin d’un secteur privé fort… Les résultats des audits ne reflètent pas la réalité de la dette», a-t-il ajouté.
Le directeur de cabinet a apprécié l’esprit de compréhension qui a prévalu pendant les échanges. Il a invité les opérateurs économiques à consulter le site Internet du Ministère des finances, pour avoir d’autres informations. «Les portes du cabinet sont ouvertes, afin de poursuivre les échanges. Et toutes les informations mises à ma disposition par les opérateurs économiques seront traitées au cabinet, pour que nous ayons un même niveau d’informations», a-t-il conclu.

Chysostome
FOUCK ZONZEKA

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