Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, a procédé, lundi 8 avril 2024, à Brazzaville, à la signature, avec trois sociétés d’exploration et de production pétrolière, des avenants de partage de production qui permettront de poursuivre les réformes enclenchées dans ce secteur, pour augmenter la production pétrolière et gazière nationale. La signature de ces avenants a été couronnée par l’installation du tout premier inspecteur des hydrocarbures, Timothée Moufouadzoumi, qui veillera, pour le compte du Congo, au regard de la législation en la matière.

Les avenants relatifs aux contrats de partage de production ont été signés par le ministre Bruno Jean-Richard Itoua, d’abord avec le P.d.g de la société chinoise, Wing Wah, Xiao Liangping, ensuite avec le directeur général de la société italienne, Ammat, Missimiliano Mignacca, et, enfin, avec le P.d.g de la société Sarpd oil (Société africaine de recherche pétrolière et de distribution), Claude-Wilfrid Etoka, en ce qui concerne le permis dénommé Ngoki.
La société Wing Wah est en train de développer le projet de valorisation du gaz associé, réparti en trois phases: la première phase relative au lancement de la production officielle du gaz est prévue pour le mois d’août 2024; la deuxième phase liée à la commercialisation du gaz interviendra au mois de février 2025. Et la troisième phase consistant à accélérer le rythme de production et de commercialisation gazière interviendra au mois de décembre 2025, a expliqué son directeur général.
La société Ammat a, quant à elle, signé deux contrats de partage de production sur les permis Loango III et Nzassi III. Selon son directeur général, cette signature donne à son entreprise la possibilité de développer sa production pétrolière.
Claude-Wilfrid Etoka s’est réjoui de l’aboutissement d’une aventure qui avait débuté il y a un peu plus de dix ans et qui avance vers la réalisation de ce qui était autrefois un rêve. A l’ensemble des sociétés signataires, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a souhaité des «meilleures chances du maintien de la production, meilleures chances de préservation des outils industriels, mais aussi pourquoi pas des chances éventuelles d’augmentation de la production…», a-t-il fait savoir. C’est pour cette raison qu’il a procédé à la création, dans son cabinet, d’une inspection des hydrocarbures qui aura pour, entre autres, missions: le contrôle du respect des dispositions du code des hydrocarbures. Par exemple, contrôler la conformité des installations pétrolières, gazières, par rapport aux normes et à la réglementation en vigueur.
Joseph MWISSI NKIENI

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