Le Ministère des hydrocarbures a organisé, du mardi 25 au mercredi 26 mars 2025, à Kintélé, commune voisine de Brazzaville, Brazzaville, en partenariat avec «Energy capital & power», une plateforme d’investissement de premier plan axée sur l’Afrique dans le secteur de l’énergie et basée en Afrique du Sud, la première édition du Forum sur l’énergie et l’investissement au Congo (Congo energy and investment forum) sous le thème: «Assurer la croissance et l’investissement dans une nouvelle ère», sous le patronage de Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des hydrocarbures, en présence de certains collègue du gouvernement. Panels ministériels, tables rondes, ateliers thématiques et rencontres B2b ont meublé ce forum auxquels ont participé des responsables des sociétés pétrolières venus du Gabon, de la RD Congo, du Nigeria, de l’Angola et du Cameroun.

Organisé par la société sud-africaine «Energy capital & power», avec l’appui du gouvernement congolais et de la Chambre africaine de l’énergie, le Forum sur l’énergie et l’investissement au Congo a mis en avant le rôle croissant du Congo dans le paysage énergétique africain. «C’est avec beaucoup de fierté et de bonheur que je prends la parole aujourd’hui, pour prononcer l’ouverture officielle du Congo energy and investment Forum», a déclaré le ministre Bruno Jean-Richard Itoua, à la séance d’ouverture. «Les grandes lignes de ce forum sont conformes à l’objectif national de développement du Congo pour 2022-2026 et à notre vision ambitieuse de moderniser les infrastructures et de créer un environnement d’investissement inclusif», a-t-il poursuivi. Plusieurs autres allocutions ont été prononcées par des responsables des sociétés.
Les représentants de la Chambre africaine de l’énergie, des sociétés TotalEnergies, Eni, Imperatus energy, Ammat global ressources, le secrétaire général de l’Appo (Association des pays producteurs de pétrole) et le représentant de l’Opep qui ont défilé à tour de rôle à la tribune, ont rappelé l’importance de cette rencontre, car l’énergie reste le moteur de la croissance économique.

La photo symbolisant le forum

Deux jours durant, cette rencontre a réuni des décideurs politiques, des experts, des représentants des sociétés pétrolières et gazières et des investisseurs. Ils ont suivi des panels et des ateliers thématiques autour de l’avenir de l’industrie pétrolière. Entre autres panélistes, le ministre Bruno Jean-Richard Itoua a exposé sur les actions qu’envisage le Congo ainsi que ses opportunités dans l’industrie pétrolière. Il a annoncé le lancement officiel des appels d’offres pour les nouvelles licences relatives à l’accès aux permis dans les zones frontières en mer profonde où il y a des potentiels importants auxquels se greffent des champs marginaux et bassin continental ainsi que le gaz. Le gaz demeure un challenge, étant le deuxième écosystème à construire.
Toujours dans la perspective de voir prospérer le secteur énergétique, un pilier de l’économie nationale, le ministre des hydrocarbures a également annoncé la création des pôles d’expertise congolais au profit de la S.n.p.c. (Société nationale des pétroles du Congo) ainsi qu’au Ministère des hydrocarbures.

Une vue de panélistes, pendant le forum.

Dans sa politique, le Congo entend mettre aussi un accent particulier sur la formation entendu que l’écosystème nécessite plus de spécialistes. L’université en construction à Pointe-Noire devra donner une bonne réponse, avant la construction d’un autre centre de formation spécialisée de la chaine pétrole, s’est réjoui le ministre des hydrocarbures.
A propos du doublement de la production dans les trois prochaines années, comme il l’avait dit à l’ouverture du forum, le ministre Itoua a précisé qu’il s’agit des résultats de l’analyse du secteur pétrolier. «Les 500.000 barils équivalent pétrole d’ici à trois ans inclut le pétrole liquide et le gaz. Avec la société Eni, le Congo envisage de produire l’année prochaine 3 millions de tonnes contre 600 mille tonnes de gaz G.n.l produits à ce jour», a-t-il indiqué. Il a fait savoir qu’actuellement le Congo produit 270.000 milles barils par jour d’hydrocarbures et produit et exporte le gaz naturel liquéfié, faisant ainsi de lui le troisième pays producteur du pétrole en Afrique Sub-saharienne.
Les sociétés Total, Perenco et autres en activité annoncent des lendemains meilleurs, à entendre le ministre des hydrocarbures. D’autres découvertes de puits ont été faites ainsi que de champs marginaux et emmèneront une production additionnelle, a-t-il renchéri, avant de manifester sa satisfaction quant au pari tenu pour cette première édition du forum.
Urbain NZABANI

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