Le Ministère du commerce, de l’approvisionnement et de la consommation, en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, a organisé, du 12 au 13 novembre 2024, aux Tours jumelles de Mpila, à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités, en faveur d’une cinquantaine de promoteurs de petites entreprises, sur les opportunités d’exportation de produits congolais aux Etats-Unis, à travers l’Agoa, une loi commerciale américaine visant à aider les pays d’Afrique subsaharienne à accroître leur accès au marché américain.

Ouvert par Mme Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat, au nom du ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, ministre du commerce, de l’approvisionnement et de la consommation, en présence d’Eugène S. Young, ambassadeur des Etats-Unis, l’atelier sur l’Agoa a permis d’informer les jeunes promoteurs d’entreprises sur les avantages, les normes, les exigences et les procédures à suivre pour exporter leurs produits aux Etats-Unis et réduire ainsi le retard que le Congo a accumulé dans ce domaine, par rapport aux autres pays africains comme la Côte d’Ivoire.
Les participants ont fait le partage des connaissances, échanger des idées et des expériences sur les réponses aux défis liés au commerce international. Ils ont relevé la nécessité des réformes des politiques commerciales et du soutien gouvernemental nécessaire pour améliorer la compétitivité des entreprises, la préparation à l’exportation et la conformité aux règlementations de l’Agoa.
Le Projet «Promotion des petites et moyennes entreprises pour l’amélioration du bien-être social, afin de réduire la surexploitation des animaux sauvages et la destruction des forêts au Congo» (C.e.e.r.c), financé par l’Usaid (Agence des Etats Unis d’Amérique pour le développement international) leur a été présenté. Il apporte les appuis nécessaires aux petites entreprises dans les secteurs verts, pour leur permettre de mieux saisir les opportunités offertes par l’Agoa et assurer la compétitivité des chaînes de valeurs à fort potentiel économique sur les marchés régionaux, internationaux et plus particulièrement vers le marché américain. Le respect des exigences des principaux marchés internationaux est fondamental, lorsqu’on aborde la problématique de la compétitivité des produits provenant de l’Afrique subsaharienne.
Clôturé l’atelier, Victor Ngouilou Mpemba, directeur de cabinet du ministre du commerce, qui avait à ses côtés Antoine Justin Eyebe, responsable du programme régional d’Afrique centrale pour l’environnement à l’Usaid, a rassuré les participants que le gouvernement, conscient des difficultés auxquelles les entrepreneurs sont confrontés, sera toujours à leurs côtés pour relever ces défis. «Notre responsabilité est de faire en sorte que vos rêves soient, demain, une solution au développement de notre pays», a-t-il lancé.

Martin
BALOUATA-MALEKA

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