La cérémonie de lancement de la formation des agents recenseurs du R.g.p.h (Recensement général de la population et de l’habitation) a eu officiellement lieu, mercredi 5 avril 2023, à l’Hôtel Saint-François de Paul, Brazzaville, sous le patronage de Mme Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babakas, ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, en présence des partenaires au développement, le Fnuap (Fonds des Nations unies pour la population) et la Banque mondiale.

La ministre Ebouka-Babackas (au milieu).
La ministre Ebouka-Babackas (au milieu).

D’entrée de jeu, le représentant du Fnuap, Victor Rakoto, a salué les efforts de la République du Congo qui tient à l’organisation de son cinquième recensement, 16 ans après le précédent. Le Congo a déjà réalisé quatre recensements, en 1974, 1984, 1996 et 2007. «La cérémonie d’aujourd’hui témoigne non seulement de l’avancée certaine vers le dénombrement principal, phase cruciale de l’opération de recensement, mais aussi de l’engagement du gouvernement dans la mise en place d’une base de données censitaire à jour, devant servir à la prise des décisions, à la planification et au suivi des programmes de développement en République du Congo», a-t-il indiqué.
Pour la Banque mondiale, le Congo s’apprête ainsi à se doter de l’outil statistique le plus important du système statistique national. «Cette opération statistique vient combler un gap en données statistiques essentielles, pour la planification d’un développement durable en République du Congo. Les résultats du dénombrement permettront au gouvernement, aux acteurs économiques et partenaires au développement de connaître les affectifs de la population, sa répartition à travers le territoire national, sa composition… Ce qui constitue les outils de décision importants pour la formulation des programmes sociaux», a affirmé le délégué de la représentante de la Banque mondiale.
La ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Mme Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babakas a, quant à elle, rappelé que le Congo a organisé le dernier recensement en 2007. A cette époque, la population congolaise, y compris les étrangers, était estimée à 3.697.490 habitants. La réactualisation de ces données est attendue, pour réajuster toutes les politiques publiques destinées à résorber les préoccupations d’une population dont l’effectif, la composition, l’implantation, ne sauraient demeurer figées dans le temps. Pour y parvenir, le gouvernement s’était de nouveau engagé, en 2017, dans une nouvelle opération de recensement, qui a été stoppée à cause des contraintes financières particulièrement insurmontables, au regard du budget à mobiliser.
«Deux ans plus tard, en application du décret 2019-130 du 17 mai 2019 portant organisation du cinquième recensement général de la population et de l’habitation, du Président de la République, Chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso, le gouvernement est reparti de l’avant, malgré la pandémie qui a constitué un frein en 2020 et 2021, pour franchir, avec succès, les trois étapes préalables au dénombrement, que sont les activités préparatoires, la phase pilote, la cartographie et dénombrement-pilote et la cartographie censitaire», a fait savoir la ministre Ebouka-Babackas. Pour elle, «le dénombrement principal démarre le 25 avril 2023, d’après un décret du Premier ministre Anatole Collinet Makosso. Depuis lors, toutes les formations des personnes impliquées ont démarré».
Notons que la formation des agents recenseurs intervient après celle des superviseurs, en mars dernier, à Brazzaville, Dolisie, Pointe-Noire et Owando. Ce recensement se fera sur 137 sites répartis dans tous les arrondissements et districts du pays.

Achille TCHIKABAKA

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