Après le message de vœux à la Nation, dans lequel le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a décrété 2024 comme année de la jeunesse, le ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, a saisi la balle au bond, en mettant les membres de son cabinet au travail, sans plus attendre. Dans une communication qu’il leur a faite le mardi 2 janvier 2024, à son cabinet de travail, à Brazzaville, il a fixé six axes de travail, en leur demandant de lui remonter leurs propositions dans le délai d’une semaine, afin que la feuille de route soit constituée.
Le ministre Hugues Ngouolondélé a instruit ses collaborateurs de travailler d’arrache-pied pour identifier les actions à entreprendre pour la mise en œuvre de l’année de la jeunesse. «Les réponses que nous nous employons à apporter aux préoccupations fondamentales des jeunes qui concernent notamment l’éducation, la formation et l’emploi doivent, pour cette année 2024, revêtir un caractère urgent et significatif. A ce titre, je vous instruis à travailler pour identifier les actions à entreprendre et conceptualiser les programmes y relatifs, en rapport avec les principaux axes ci-après:
– premier axe: amélioration et renforcement du dispositif de formation qualifiante, pour le rendre plus massif, pérenne et plus adapté au marché de l’emploi;
– deuxième axe: détection des niches, afin de placer le maximum de jeunes demandeurs d’emplois;
– troisième axe: insertion professionnelle des jeunes par la dynamisation et le soutien à l’entrepreneuriat;
– quatrième axe: insertion et réinsertion des jeunes en conflit avec la loi, en vue de l’éradication du phénomène de la délinquance juvénile sur l’ensemble du territoire national;
– cinquième axe: promotion de l’engagement et de l’éthique de la jeunesse à la participation citoyenne;
– sixième axe: occupation du temps libre des jeunes», a-t-il indiqué, avant de citer les acteurs qui vont accompagner cette année.
«Sont principalement concernés: les conseillers et chargés de mission compétentes au cabinet; la Direction générale de la jeunesse; la Direction générale de l’éducation civique; la Direction générale de la formation qualifiante et de l’emploi; l’Agence congolaise pour l’emploi; le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage». Un délai d’une semaine leur a été donné, pour les propositions. «Les notes conceptuelles des actions proposées sont attendues dans un délai d’une semaine. Pour ce faire, le directeur de cabinet est instruit pour la mise en place des équipes de travail. Tout le monde devra se mettre au travail, sans perdre du temps, car le temps, c’est de l’argent», a-t-il conclu.
Luze Ernest BAKALA