En ce début d’année 2024, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu veulent te rappeler le proverbe africain qui dit: «Chaque matin en Afrique, une gazelle se réveille et sait qu’elle doit courir plus vite que le plus rapide des lions pour rester en vie. Chaque matin en Afrique, un lion se réveille et sait qu’il doit courir plus vite que la plus lente des gazelles pour ne pas mourir de faim. Chaque matin, quand tu te réveilles ne te demande pas si tu es un lion ou une gazelle, mais cours».
Alors que nous traversons les années dans un monde trouble en pleine mutation où nos espérances se confrontent davantage au principe de la réalité, ce proverbe est une métaphore qui encourage l’homme, quelle que soit sa situation sociale, quelle que soit sa place pour se lever et pour s’impliquer dans la réalisation de son destin avec une certaine urgence. C’est ce qui semble se passer dans notre pays, avec la jeunesse. Comment l’accompagner? Comment lui offrir un cadre stable propice à son évolution et à sa sécurité?
La déclaration, par le Président Denis Sassou-Nguesso, de l’année 2024 comme celle de la jeunesse, tombe à propos. Elle n’est ni slogan politique ni slogan publicitaire. Au lieu de la galvauder à qui mieux mieux, voyons comment, grâce à elle, l’on peut chercher les voies et moyens, pour sauver notre jeunesse qui est désemparée. Reconnaissons honnêtement qu’elle se cherche et vogue comme un navire en mer sans boussole. Elle a été laissée, par notre faute, se désintégrer progressivement.
Le Congo où tout est à refaire est un grand chantier qu’il faut relancer aux fins de remettre sur les rails et relancer, par exemple, l’économie qui permettrait de créer de nombreux emplois, de revaloriser l’enseignement et l’école publique, en construisant beaucoup d’écoles primaires et secondaires, des bibliothèques, des universités et d’autres écoles de formation ou de métiers et de reconstruire tout le réseau routier. Il faudra amener la jeunesse à se revêtir du nouveau manteau de valeurs cardinales, comme aimer le Congo, notre patrie, promouvoir et inculquer la culture de l’excellence et de la compétence, promouvoir la culture de la créativité, de l’esprit d’initiative et d’entreprise, de promouvoir la culture du vivre ensemble et de la pratique de la solidarité.
Il revient enfin, aux jeunes eux-mêmes de savoir «qu’être homme, cela se construit, souvent à travers les difficultés de la vie, mais aussi grâce à la persévérance et le gout de l’effort, au respect et à l’attachement de vraies valeurs», dixit l’ancien ministre de l’éducation nationale, Lévy Makany. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!
Diag-Lemba.