Nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu constatent que depuis un certain temps, les Congolais sont dépassés par la misère, la pauvreté et les vicissitudes de la vie. Tant bien que mal, ils luttent contre ces tempêtes. Ils ont vu comment les jeunes se déversent par milliers au centre-ville, à la place Marien Ngouabi ou vers le C.e.g Nganga Edouard, depuis que l’armée a annoncé un recrutement dans ses rangs. C’est l’exemple que les jeunes sont confrontés au chômage massif. A tous ceux qui sont découragés, ils veulent dire que des tempêtes et des accidents, il y en a eu et qu’il y en aura encore.
En effet, n’importe qui le sait. Mais ce qu’Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu savent aussi, c’est que jamais ils ne trouveront le bonheur, la guérison, le pardon, s’ils laissent leur barque dériver avec le courant. Ils savent même très bien ce qu’ils trouveront s’ils se laissent dériver. Ils ne trouveront que ce qu’ils apportent avec eux dans leur barque: eux, eux-eux-eux. Et pas grand-chose pour tenir dans les tempêtes. Connaissez-vous des gens qui n’ont jamais croisé une tempête? Celui qui attend que les conditions météo soient favorables, risque d’attendre longtemps avant d’embarquer.
Au contraire, il faut partir et tenir le cap de la joie dans notre vie. C’est un commandement. Tirer les bords qu’il faut pour ne pas perdre de vue le cap de l’amour. Obéir à ces ordres, parce qu’ils contiennent la vie, bien plus que tout ce que nous pouvons ressentir dans nos émotions passagères et superficielles. Choisir de guérir. En tout cas, mettre le cap sur la guérison. Garder le pardon en ligne de mire. On apprend de ses erreurs. Et on se relève, les yeux fixés sur le cap.
Où en sommes-nous de la joie dans nos vies? Avons-nous choisi de mettre le cap sur l’amour? Un amour objectif, vrai, lumineux, qui est prêt à mourir pour ne pas renoncer à lui-même. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!
Diag-Lemba.