Nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu sont on ne peut plus fâchés et tristes. Ils ne comprennent pas que le Lycée Savorgnan de Brazza, l’un des premiers lycées de l’Afrique équatoriale française (A.e.f) et du Congo soit délaissé et abandonné. En effet, ce bijou qui a formé plusieurs cadres, dépérit depuis les années 80. Ses murs sont défraîchis et sales. Les salles de classe n’ont de classe que le nom. Pourquoi l’Etat ne restaurerait pas ledit lycée et ne construirait pas dans les chefs-lieux de nos départements, des lycées de l’acabit des lycées de la Révolution à Ouenzé ou Antoine Ndinga-Oba d’Oyo?
Les mauvaises langues, ces langues de vipère en font leurs choux gras, en mettant en exergue le tribalisme. En tout cas, le délire d’interprétation, le mensonge, la calomnie et la médisance battent leur plein. C’est pourquoi Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu suggéreraient à nos autorités de ne pas prêter le flanc à l’ennemi et de sauver le Lycée Savorgnan de Brazza, haut-lieu du savoir d’antan.
D’autre part, ils ne comprennent pas que les deux grands immeubles en construction à la Place de la République demeurent toujours un chantier arrêté, «d’éléphants blancs». Situés sur le Boulevard Denis Sassou-Nguesso, ces immeubles seraient-ils les symboles de la misère, de la pauvreté, de la déchéance ou de la régression du peuple congolais?
Que dire du Mausolée Marien Ngouabi aux murs défraichis, de l’ancien immeuble de l’U.a.p.t à l’entrée de l’arrondissement 2 Bacongo, abandonné jusqu’à devenir l’antre et le refuge des bandits et autres fumeurs de chanvre indien, ou du Pont du Djoué qui se trouve dans un piteux état et qui, à cette allure, risque de s’écrouler sous le poids des voitures, des foula-foulas et des camions transportant des tonnes de pierres et de sable? Que dire de ces épaves de camions jaunes qui sont arborées comme des trophées en face des mairies de nos différents arrondissements ? L’exemple ne vient-il pas d’en haut?
Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu souhaitent que l’opération de toilettage et d’assainissement, lancé dernièrement pour accueillir le sommet des trois bassins forestiers tropicaux, soit permanente tant pour les édifices que pour les routes pleines de trous, de crevasses et de grands nids de poule. A ce propos, ils félicitent le gouvernement qui a inscrit dans les comptes spéciaux du trésor, cette année, un montant de 25 milliards de francs Cfa à des fins d’entretien des voiries urbaines, routes et infrastructures. En ce début d’année, il n’y a plus qu’à formuler le vœu que les Congolais vivent dans la quiétude et non dans le stress permanent; qu’ils vivent dans la véritable paix, celle des cœurs et dans la tranquillité des esprits, sans oublier qu’il n’y a pas de paix possible sans générosité, sans solidarité entre tous les Congolais qui sont tous égaux devant la loi. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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