Les fêtes de fin d’année et de nouvel an sont passées! Comment les uns et les autres les ont vécues? Noël, fête de la joie, de la lumière, de la paix, de la quiétude et de la paix des cœurs et des esprits, dit-on, a pris parfois les allures d’une fête dans le noir dans certains quartiers de Brazzaville et de Pointe-Noire. Même décor au réveillon de la Saint-Sylvestre (nuit du 31 décembre au 1er janvier). On a crié à l’arrivée de la nouvelle année, à minuit, parfois dans le noir. Nos amis communs, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu regrettent que ces fêtes de fin d’année aient été perturbées par les black-out d’électricité et les pénuries d’eau courante. Ils ne comprennent pas que le gouvernement n’ait pas pris les précautions nécessaires pour éviter à la population congolaise, ces déconvenues caractéristiques de mauvaise gouvernance.
En effet, nos amis ont célébré la fête de Noël dans l’obscurité et dans le stress, à cause des délestages permanents d’électricité et du manque d’eau courante dans les robinets. C’était la même chose pour la buanana.
A Noël, ils ont remercié le ciel, car il a plu des cordes à Pointe-Noire puis à Brazzaville. Ce qui a poussé les gens à dire qu’au Congo, il y a beaucoup d’eau, mais pas assez de bidons et d’ustensiles pour la récupérer. De grandes pluies diluviennes qui ont provoqué des érosions et des inondations dans les quartiers périphériques de la capitale comme Mbouono, Mfilou, Makazou, Moukondo, Makaba-Ndilou… Au centre-ville, à cause de ces pluies, le Fleuve Congo est sorti de son lit. On déplore des inondations comme au Restaurant Mami-Wata et les villas construites sous le Pont du 15 août.
Le fleuve est aussi sorti de son lit après le confluent avec le Djoué, en inondant les maisons et autres habitations construites vers l’ancienne usine de l’I.a.d (Industrie africaine du disque) et les environs du Quartier Massissia. Que dire des quartiers de la périphérie Nord de la capitale où les érosions ne font qu’avancer, engloutissant des maisons des pauvres populations? En tout cas, les pluies n’y ont provoqué que de la désolation et de la tristesse. Certains quartiers sont devenus des cités lacustres. Kiadi mingi; mawa!
Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu souhaitent que le Ministère de la construction et de l’habitat mène une politique très ferme interdisant dorénavant aux citoyens de construire dans les zones susceptibles d’érosions et d’inondations ou dans les zones où il n’y a eu aucune étude de viabilisation. L’Etat doit prendre ses responsabilités. Tout le monde y gagnerait. Car, la paix sociale et la paix des cœurs et des esprits seraient bénéfiques à tout le monde. La fermeté doit être de rigueur. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!
Diag-Lemba.