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Musique classique : Toujours magiques et envoûtantes, les notes de l’Oseb du maestro Josias Ngahata

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L’Allemande Karina Erhard à la direction.

Notre modeste plume à la rédaction de L’Horizon Africain ne saurait rendre la magie et le ressenti suave et envoûtant des notes harmoniques de l’Oseb (Orchestre symphonique des enfants de Brazzaville). Il faut seulement le vivre et le sentir. C’était encore le cas, dans la soirée du dimanche 13 octobre 2024, dans la salle de conférence de la Préfecture de Brazzaville, au cours d’un concert qui a connu une grande participation du public. Le ministre délégué chargé de la décentralisation et du développement local, Juste Désiré Mondélé, en a fait le Saint-Thomas, aux côtés des ambassadeurs d’Allemagne, Wolfgang Klapper, de l’Inde, Madan-Lal Raigar, et de l’Union européenne, Mme Anne Marchal, et de bien d’autres invités qui ont été enchantés par la virtuosité des jeunes artistes de l’Oseb, sous la co-direction des maestro congolais et allemand, Josias Ngahata et Karina Erhard.

Le concert de l’Oseb à la Préfecture de Brazzaville a attiré un public enthousiaste, principalement composé de fidèles admirateurs de la musique classique, tous âges confondus. Il a débuté avec par le mot de bienvenue du diplomate allemand, Wolfgang Klapper, réitérant l’engagement de son pays à soutenir et à promouvoir la musique classique au Congo.

Les officiels au premier rang du public.

La prestation des jeunes artistes (violonistes, flutistes, pianistes, saxophonistes, etc), formés pendant trois mois dans le cadre du Programme vacances musicales, a captivé l’auditoire. Ces jeunes artistes ont brillé par leurs performances, apportant une touche unique à chaque interprétation, jouant tour-à-tour différentes instruments de musique (violons, flutes, piano, etc).
Le public a eu droit à des œuvres classiques du répertoire universel ainsi que du patrimoine musical congolais. Il a ainsi apprécié l’interprétation magistrale des œuvres telles que «Walzer» de Dmitri Chostakovitch, «Gnossiennes» d’Erik Satie, «Va zinsilulu za klisto Telema» de R. Kelso Carter, «Ngiele-Ngiele mu Nzila Kongo», «Mwana u dile-mwana Nzesi», «Lac des Cygnes» de P. Tchaïkovsky, etc. Chaque interprétation débouchait sur les applaudissements d’un public enchanté.
Abordé au terme du concert, le maestro Josias Ngahata a remercié le public venu nombreux. «On a toujours été émerveillé. On n’a peut-être pas une grande communication. Mais, le public répond toujours présent comme par exemple, le concert d’aujourd’hui où il n’y a plus eu de place. Certains ont suivi le concert à l’extérieur, en entendant seulement la musique, sans pour autant qu’il y ait les images. On est totalement émerveillé et cela nous donne des ailes pour aller encore un peu plus loin», a-t-il déclaré.
S’agissant de la musique classique, il a souligné que celle-ci à un a bel avenir dans notre pays et il en appelle à l’implication des autorités compétentes pour la promouvoir. «Les enfants s’intéressent beaucoup à la musique classique. Et quand ils s’intéressent, ils font de bonnes choses en peu de temps. Donc, ce qui reste à faire, c’est un engagement front au niveau des parents, mais surtout au niveau de l’État. L’Orchestre symphonique des enfants de Brazzaville existe depuis six ans. Mais, on est loin d’être soutenu comme il se doit. Nous savons besoin de soutien», a-t-il lancé.
«Les Congolais sont doués, vous l’avez pu voir tout à l’heure. C’était une innovation par rapport à ce qu’on fait d’habitude, parce qu’il y a eu des pièces de musique de chambre qui, autrefois, étaient réservées à une certaine élite. Nous sommes partis de loin et aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir ces enfants», a déclaré, pour sa part, le Dr Tanguy Fouémina, responsable par intérim de l’Oseb.
Le concert s’est clôturé par la chanson «Merci Maman» de l’artiste musicien Alphonse Ntaloulou, laissant une impression durable dans l’esprit du public. Fondé en 2018, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne, à travers l’Institut Goethe, l’Oseb est le tout premier orchestre de musique classique dans notre pays. En six ans d’existence, il a réussi à mettre en valeur un espace de diversité artistique, présentant des répertoires qui reflètent des courants et des mouvements sociaux et culturels du Congo et du monde, jusqu’aux tendances les plus contemporaines. En tout cas, pour un prochain concert, autant mieux faire le Saint-Thomas comme le ministre Mondélé.

Roland KOULOUNGOU

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