Souvenons-nous, c’est le 12 octobre1989 que François Luambo Lua Ndjo Makiadi, dit Franco, Grand-Maître, de nationalité de la RD Congo, tira sa révérence, à la Clinique Mont-Godinne, en Belgique, à peine à l’âge de 51 ans, terrassé par la maladie. De ce jour-là, cessèrent de vibrer ses cordes guitaristiques et gutturales, qui firent, plus de trente ans durant, le bonheur des mélomanes de la rumba congolaise, sur les deux rives du Fleuve Congo et à travers le monde.
À la tête de l’Orchestre T.p Ok Jazz depuis 1956, dont il est le co-fondateur, jusqu’à sa disparition, Franco a n’avait cessé d’œuvrer pour le développement et la promotion de la rumba congolaise, dont il a été l’une des figures emblématiques, mais dont il n’a pu malheureusement voir l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco , le 14 décembre 2021.
Sorcier de la guitare, sa discographie aussi abondante que flamboyante a fait rayonner la rumba congolaise á travers le monde. Des titres comme «Mario», «12.600 lettres», «Bomba bomba mabé», «Liberté», etc, sont devenus des grands classiques «rumbéros». En cette 36ème année de sa disparition, ayons une pensée pieuse pour cet artiste musicien talentueux, grand manager, de surcroit, d’un des orchestres africains les plus expérimentés. Nombre de ses chansons sont devenues des classiques de la rumba congolaise qui continuent de faire la joie de nouvelles générations. Franco de Mi Amor a enrichi la rumba congolaise de sons envoûtants. Comme quoi, les artistes ne meurent jamais!

Guy Francis TSIEHELA
Chroniqueur musical.

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