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Musique : La révolution féminine du rap congolais

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Jessy B (Prix decouverte RFI 2023).

La présence croissante de femmes rappeuses est l’une des caractéristiques essentielles de la scène musicale de ces dernières années. Et le Congo ne fait pas exception. A force de talent et de persévérance, les femmes ont gagné des rôles de premier plan et sont aujourd’hui une référence régulière dans les spectacles et les enregistrements. Qu’elles soient en carrière solo ou à la tête d’un groupe, ces musiciennes talentueuses bousculent les stéréotypes et enrichissent la scène musicale de leur diversité et de leur savoir-faire.

En phase avec cette tendance, la scène musicale congolaise a, également, observé, depuis 2010, la contribution féminine croissante. Au cours de ces dernières années, le rap féminin congolais s’est enrichi avec des artistes talentueux comme Laïla and the groove, Jessy B (Prix découverte Rfi 2023), Sharon, Jada Chief, Dom Trounwar et bien d’autres artistes rappeuses. L’arrivée de ces jeunes talents sur la scène locale du rap a redynamisé ce secteur, même si attirer l’attention des promoteurs de festivals, des sponsors ainsi que d’éventuels producteurs leur a demandé un effort plus important que celui auquel leurs collègues masculins devaient faire face au quotidien.
Il sied de noter qu’avec ou sans producteurs, les artistes féminins continuent de gagner de la place dans le rap, grâce à leurs efforts et leur persévérance. Aujourd’hui, il est courant de les retrouver dans des festivals de musique urbaine qui étaient autrefois presque dominés par des rappeurs hommes.
Historiquement et à quelques rares exceptions près, l’importance des femmes sur la scène du rap se limitait au rôle de figurant dans les clips vidéos. Les dames ont toujours dominé ce segment de l’art. Mais, il était rare de les voir en pleine prestation aux côtés des rappeurs de sexe opposé. Cette situation a commencé à changer il y a quelques décennies, lorsque la question du genre s’est installée et que certaines filles se sont intéressées à cette catégorie de musique que l’on attribuait souvent à des «gangsters», modifiant ainsi la scène internationale, en embrassant avec passion des styles traditionnels aux courants les plus innovants d’improvisation libre.

Roland KOULOUNGOU

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