L’artiste parolier et producteur français d’origine congolaise, Michel Bampély alias Saint-Michel, son nom de scène, a sorti, en novembre 2023, un nouvel Ep (Extended play), un single en longue durée, intitulé «Grand Enfant». Cette œuvre composée de cinq titres de jazz et d’afro-beat a été réalisée par le pianiste Tiery-F et distribuée par deux grands labels: «Virgin Music Africa» et «Universal Music Africa». Dans ce condensé musical d’une durée de 18 minutes, Michel Bampély rend hommage aux figures emblématiques de l’histoire africaine et aborde des thèmes comme «la puissance de la femme bantoue à la quête de paix à Kinshasa, en passant par les nuances de l’amour et de la résilience».

Dans son album, disponible sur les plateformes numériques, Michel Bampély transcende les frontières musicales pour offrir une immersion émouvante dans l’Afro-jazz, à travers les titres «Femme Bantoue», «Mon Pays», «Le Bal Blomet », «Kinshasa ma belle» et «Le Grand Amour». Ces cinq chansons résument l’ambiance rythmique et mélodique que présente la composition entière de ce chef-d’œuvre artistique. Chaque titre est imprégné d’un engagement envers l’héritage culturel africain et résonne comme un appel aux consciences, évoquant les luttes de libération des peuples noirs.
Le premier morceau, «Femme Bantoue» évoque la puissance et la dignité de la femme africaine. L’artiste célèbre sa liberté, sa force maternelle et son rôle central dans la préservation de la culture et des traditions. L’ensemble du texte, avec ses descriptions riches et ses références à l’honneur, à la douleur et à la résilience, construit une ode émotionnelle à la force exceptionnelle de la femme bantoue.
En outre, le deuxième titre, «Mon Pays», explore la détresse et l’espoir face à l’oppression et à la séparation de l’esclave de son pays d’origine. Par ailleurs, «Bal Blomet», le troisième titre, en duo avec Mlle Éférie, évoque les années folles parisiennes mêlant une atmosphère sensuelle et passionnée.
Ensuite, dans la quatrième chanson, «Kinshasa ma belle», co-écrite avec Paul Yoko Yimba, il exprime «un rêve de paix pour la capitale de la République Démocratique du Congo». L’auteur évoque la vision d’un peuple rassemblé malgré les blessures du passé. Les références historiques telles que la reine Anne Nzinga et l’histoire des Bakongos rappellent les moments de grandeur du Royaume Kongo.
Enfin, dans «Grand Amour», le cinquième titre, une reprise de l’artiste Maxime Mongali, qui n’est autre que l’oncle maternel de Michel Bampély, «exprime un message poétique d’espoir et de force face aux défis de la vie. Il invite à surmonter les obstacles qui peuvent éloigner la chaleur du cœur».
Né en 1974 à Kiev (Ukraine) de père congolais de Brazzaville et de mère RD congolaise, Michel Bampély, avec son nouvel album «Grand Enfant», laisse une marque indélébile sur la scène musicale des deux rives du Fleuve Congo, témoignant de richesse et la diversité de l’expression musicale africaine contemporaine.

Roland KOULOUNGOU

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici