Dans le cadre de son «Projet 242 na Paris», le producteur Olivier Walpole était allé présenter, lundi 15 avril 2024, à la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Hélène Lydie Pongault, les quinze artistes sélectionnés lors de la 11ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique) dont huit ont signé des contrats avec sa maison de production, «Fée des chants production», pour se produire en novembre ou décembre prochain au Bataclan de Paris. Ces jeunes artistes ont sollicité le soutien du gouvernement, pour pouvoir réaliser ce projet.
A l’occasion de la 11ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique), qui s’était déroulée du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville, des rencontres «be to be» avaient été organisées entre les producteurs et les artistes musiciens, au niveau du Musaf (Marché de la musique africaine), qui avait pris ses quartiers dans la cour du Palais des congrès, question de favoriser la visibilité des producteurs, à travers plusieurs scènes. C’est le cas du producteur Olivier Walpole, qui dirige la maison de production la «Fée des chants production», initiateur du «Projet 242 na Paris», qui va produire huit jeunes artistes congolais au Bataclan de Paris.
Olivier Walpole a parlé de l’avancement de son projet à la ministre en charge de l’industrie culturelle. «Les jeunes viennent de la scène du Musaf, un sous-secteur du Fespam. Ces jeunes que je suis allé présenter à Madame la ministre ont été sélectionnés parmi une cinquantaine, pendant la 11ème édition du Fespam. Huit d’entre eux ont signé avec la Fée des chants productions, pour se produire à Paris, dans le cadre du «Projet 242 na Paris». Pendant leur sélection, au Fespam, ils avaient présenté des morceaux musicaux originaux et certains morceaux qu’ils avaient interprétés. Celui qui présentait le meilleur morceau avait la chance de se présenter sur la grande scène. Avec Madame la ministre, il était question de lui parler sur le fond du projet, savoir la continuité des artistes qui avaient signé. Ces artistes ont fait chacun deux morceaux, tourner des clips et la finalité, c’est une scène parisienne à la fin de l’année. Le grand challenge, c’est de savoir que plusieurs ont des talents et l’avenir est promoteur… Il faut savoir qu’il y a beaucoup de talents dans la jeunesse congolaise qui ne font pas forcément de la musique rap ou de la musique urbaine. Mais, il y a tous les styles qui se font au Congo, la rumba, le dadja, le reggae et autres. J’ai une équipe solide ici à Brazzaville pour suivre les artistes», a confié Olivier Walpole au sortir de l’audience.
Propos recueillis par Chrysostome
FOUCK ZONZEKA