Trente-trois ans se sont déjà écoulés depuis la mort de Joseph Samba-Mayanguila, dit Samba Mascott. Figure emblématique de la rumba congolaise, ancien sociétaire de l’Orchestre «Les Bantous de la Capitale» (1963-1991), il est né le 15 août 1941, à Loumou, dans le Département du Pool et décédé le 10 avril 1991, à Paris, en France, laissant une marque indélébile sur la musique congolaise. Tout au long de sa carrière musicale, Samba Mascot a composé des tubes à succès comme «Sammy na Cathy» et surtout «Marie Jeanne», une chanson dédiée au succès de la sélection nationale de football, les Diables-Rouges, qui avait remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 1972. A l’occasion du 33ème anniversaire de la mortde la star, une émission a été diffusée en sa mémoire, jeudi 11 avril 2024, à l’initiative de sa famille biologique, sur la chaîne de télévision privée D.r.t.v. Une messe d’action de grâces a été célébrée, mardi 9 avril en la cathédrale Sacré-Coeur à Brazzaville à la demande de l’orchestre Bantou de la Capitale.

Joseph Samba-Mayanguila a à peine passé 50 années de vie sur terre et cela a suffi pour laisser sa marque dans la musique congolaise. Le 10 avril 1991, le Congo, pays de la rumba, pleurait son départ. L’artiste musicien n’avait que 50 ans, quand il a été arraché à l’affection des siens.
Son héritage et son influence continuent d’être présents aujourd’hui, à travers des enregistrements historiques et inoubliables. Tout comme la RD Congo a ses grands chanteurs, le Congo doit une partie de son répertoire populaire musical à l’un de ses fils, Sammy Mascott. Par son talent, il a contribué à revitaliser la musique congolaise, aux côtés de ses compatriotes, des compositeurs comme Youlou Mabiala, Antoine Moundanda, Ange Linaud, Pierre Moutouari, Joséphine Bijou, etc.
Samba Mascott débute sa carrière en 1961, dans l’Orchestre Jazz Rina. Il intègre, par la suite, l’Orchestre Novelty, créé par les frères Poaty. Bien que ses performances y soient pour l’honneur, elles lui ouvrent les portes de sa carrière professionnelle dans le domaine de la musique. En 1964, il est engagé dans les «Bantous de la capitale». Ce qui lui donne beaucoup de visibilité. Au fil du temps, l’artiste musicien s’est imposé sur le plan national avec ses chansons légendaires, «Sammy na Cathy» et «Marie Jeanne», une chanson dédiée aux Diables-Rouges qui venaient de remporter leur première et unique Coupe d’Afrique des Nations, à Yaoundé, au Cameroun, en 1972. Le disque sera vendu à des millions d’exemplaires sur le continent.
Avec sa consécration, à 31 ans, Samba Mascott devient l’artiste le mieux payé du Congo. En plus d’une voix impressionnante, son tempérament était célèbre dans le milieu culturel de son pays. C’est ce caractère qui lui a permis de dépasser les intérêts de l’industrie et de les affronter. Avec sa disparition en 1991, le Congo a perdu une voix. Samba Mascott a laissé un héritage qui a enrichi notre patrimoine culturel dans le domaine de la musique. Un héritage qui continue encore aujourd’hui d’émerveiller les gens de sa génération.

Roland KOULOUNGOU

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