Dans le cadre de la commémoration du 33ème anniversaire de la mort de l’artiste musicien chanteur et guitariste de l’Orchestre «Les Bantous de la capitale», Joseph Samba Mayinguila dit Samba Mascott, une soirée gala ainsi que la diffusion d’une émission spéciale consacrée à la vie de l’illustre disparu a eu lieu, jeudi 11 avril 2024, au Restaurant La Midoare, à Brazzaville. L’objectif était de rendre hommage à cette figure de la musique congolaise, l’une des grandes icônes des années 70, décédée le 10 avril 1991, à Brazzaville, à l’âge de 48 ans.
Plusieurs personnalités dont les membres de la famille de Samba Mascott, des artistes comédiens, des sapeurs et l’actuel chef de l’Orchestre «Les Bantous de la capitale» étaient présentes à la soirée gala. L’émission spéciale à son honneur a été réalisée avec l’appui technique des équipes du programme télévisé «Fara-Fara nouvelle tendance», diffusée chaque dimanche sur la chaîne de télévision privée D.r.t.v.
Sous une présentation du chroniqueur culturel, Hugues Vogel Décibel, l’artiste musicien Kosmos Moutouari et quelques membres de l’illustre disparu: Samba Julienne (Sœur cadette), Bernard Mbou (frère cadet), Ulrich Samba (Fils) et Michelle Samba Missengui (Fille), se sont souvenus de l’artiste et du parent, père entreprenant qui était beaucoup attaché à sa famille.
Dans son témoignage, Kosmos Moutouari a parlé de ses débuts dans «Les Bantous de la capitale», le 2 mai 1965. Selon lui, les artistes comme Samba Mascott, qui fut à l’époque, le principal accompagnateur du groupe, comptent parmi ceux qui l’ont encouragé, au moment de passer son test. Il a évoqué la vie et l’œuvre d’un artiste unique et charismatique comme peu d’autres, une icône qui a rempli la scène musicale de lumière, avec sa façon de chanter et de manier la guitare. «Samba Mascott est un artiste incontestable qui nous a malheureusement quittés trop tôt. Il s’intéressait à la culture, mais et il aimait surtout la philosophie», a-t-il déclaré. «Mascoro, comme on aimait bien l’appeler dans l’orchestre, a marqué la scène musicale congolaise de son empreinte», a-t-il ajouté.
«Griffe et pouvoir», c’est ainsi que se souviennent de lui, ses enfants, Ulrich Samba et Michelle Samba Missengui, son frère Bernard Mbou et sa sœur cadette Julienne Samba. Celle-ci a regretté la perte immense de son défunt grand-frère, celui qui subvenait un tant soit peu aux besoins de la famille, dans les moments difficiles. Un homme de bon cœur qui a toujours encouragé les siens dans le bon sens et dans l’effort; un chef de famille dont la rigueur et les conseils ont servi dans la réussite de certains. Il ne manquait plus que Josammy Samba Ganga, le Congolais devenu chercheur et écrivain américain, résidant à San Diego, en Californie, aux Etats-Unis d’Amérique.
Signalons qu’au cours de cette soirée d’hommage à Samba Mascott, agrémentée par un buffet ainsi que des spectacles des artistes comédiens, des chansons telles que «Sammy na Cathy», «Marie Jeanne», «Bana avenir na ngai» ont été jouées. Des compositions phare de l’artiste musicien qui ont beaucoup d’histoire derrière elles.
R. KOULOUNGOU
