Sécurité publique
Une histoire de torture, à l’origine de l’incendie du commissariat de police de Ngo
Il nous faut revenir sur le drame Ngo, où des jeunes en colère ont pillé et incendié, dimanche 25 mai 2025, à partir de 8h, le bâtiment du Commissariat de police de Ngo, à la suite du décès en garde-à-vue, de leur ami ayant eu un problème de limite de parcelle de terrain avec un voisin. Le corps de ce jeune, répondant au nom de Teveman Eboué Abbé Négo, âgé de 28 ans, tenancier d’une boutique, porte des traces de tortures au visage, au niveau du poumon et aux doigts.
Des témoignages rapportent que c’est à cause des tortures et des humiliations subies que ce jeune commerçant a mis fin à ses jours, en se donnant la mort par pendaison dans sa cellule. Voilà ce qui a mis les jeunes de Ngo en colère, avec les conséquences qu’on a enregistrées. Le commissaire de police de Ngo, Ghislain Crépin Mboussa, se retrouve au cœur de la tourmente et a été dessaisi de l’enquête par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Djambala, Bernardet Hoswald Ndinga.

Pour une histoire de quartier, le commissaire de police de Ngo a interpellé un jeune de 28 ans qu’il a fait sauvagement torturer dans son commissariat, alors que la torture est interdite au Congo, pays signataire de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, en vigueur dans le monde depuis 1987.









