Depuis trois ans, l’humanité est confrontée à la pandémie de covid-19, une maladie infectieuse provoquée par le coronavirus Sars-Cov-2, découverte le 16 novembre 2019 dans la ville de Wuhan, située dans la Province du Hubei, en Chine avant de se propager, quelques semaines après, dans le monde. Elle a causé au moins sept millions de décès à travers le monde dont 386 en République du Congo.
Après des années de lutte, le directeur général de l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreysus, a annoncé, vendredi 5 mai 2023, que la covid-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale. C’était lors d’une conférence de presse organisée par visio-conférence, depuis le siège de l’O.m.s, à Genève, en Suisse.
La déclaration du directeur général de l’O.m.s marque la fin symbolique de la mobilisation qu’a exigée la pandémie dévastatrice de coronavirus, avec la prise de mesures drastiques de restriction des libertés, notamment sur la mobilité des personnes, bouleversant les économies du monde. «C’est avec beaucoup d’espoir que je déclare le covid-19 terminé comme urgence sanitaire mondiale», a affirmé le directeur de l’O.m.s, avant de poursuivre que «cela ne signifie pas que le covid-19 est terminé en tant que menace, pour la santé mondiale», a-t-il ajouté.
Mais, la fin de l’urgence sanitaire ne veut pas dire la fin de la maladie. L’O.m.s a fait savoir que si la phase d’urgence est levée, la pandémie reste présente. Des milliers de personnes continuent encore de mourir encore du virus chaque semaine. Ce qui signifie que les mesures doivent continuer à être prise pour se protéger contre le redoutable virus, tout comme la prise en charge des patients.
Roland KOULOUNGOU