L’œuvre de Guy-Brice Parfait Kolélas ne doit pas mourir par la faute des cadres qui n’ont pas compris le sens de son combat politique. Pour avoir connu le président-fondateur de l’U.d.h-Yuki et travaillé avec lui pendant la campagne présidentielle de 2021, Oleg Fabrice Kiessila, candidat à la présidence de l’U.d.h-Yuki, lors du congrès malheureusement reporté, se présente en digne continuateur de l’œuvre de Guy-Brice Parfait Kolélas. Interview!

* Qui êtes-vous?
** Je suis Oleg Fabrice Kiessila, écrivain, poète, essayiste congolais, diplômé en philosophie des sciences (logique et épistémologie) de l’Université Marien Ngouabi. Actuellement, je suis en formation d’accompagnant éducatif et social à l’Institut régional du travail social de Poitou Charente, antenne de Saintes. J’ai fait aussi l’Université d’Etat de Rostov-sur-le Don, en Russie. Membre de l’U.d.h-Yuki depuis sa création, j’ai assumé les fonctions de secrétaire fédéral chargé de la communication et des nouvelles techniques de l’information et de la communication, porte-parole de la Fédération de l’U.d.h-Yuki France. Lors de la campagne présidentielle de mars 2021, j’ai assumé les fonctions de conseiller en communication et relations publiques à la direction de campagne du candidat de l’U.d.h-Yuki.

* Vous êtes candidat à la présidence du parti, quelles sont vos motivations et que comptez-vous apporter pour le rayonnement du parti?
** Je suis candidat à la présidence du parti, car je ne compte pas faire de la politique une profession. C’est pour moi un sacerdoce. Un moyen de me mettre au service de mes concitoyens. Rien d’autre. À partir de là, l’on peut comprendre ce qui me motive. Je n’ai jamais digéré la disparition brutale du président Guy-Brice Parfait Kolélas, ni moins encore les conditions et les circonstances qui l’ont accompagné. Et pire, la manière dont ont été à la fois gérées ses obsèques et jusqu’ici, le parti. Dans ce sens, ma première motivation est de sauver le parti du naufrage. Que celui-ci ne connaisse pas le sort de tous les partis politiques d’opposition qui disparaissent avec leurs leaders, en finissant dans les bras aspirant du P.c.t. Pour cela, il faut commencer par réconcilier toutes les filles et tous les fils de l’U.d.h-Yuki après toutes les dissensions que nous avons connues. Ensuite, construire les conditions permissives du rassemblement, de la cohésion et de l’unité sur la base du consensus.

* Vous vivez en France, comment vous organisez-vous pour présenter votre programme et quelles sont vos chances?
** Ma candidature n’est pas une fantaisie comme certains illuminés veulent le faire croire. Ils ignorent tout mon parcours militant, tous les risques pris et toutes les dépenses consenties pour soutenir le président Guy-Brice Parfait Kolélas. Ceci étant, je n’ai pas besoin d’être sur le terrain pour mener ma campagne comme certains candidats le font tambours battants, comme si c’était une élection présidentielle. J’ai une équipe de campagne très modeste à Brazzaville. Elle se révèle très efficace. Elle travaille dans le calme, sans bruit, rencontrant militantes et militants du parti des structures intermédiaires, car j’ai toujours considéré que ce parti leur appartient. J’ai écrit un livre: «Un destin brisé en hommage au président Guy-Brice Parfait Kolélas» dans lequel j’ai déployé toute ma vision politique. Je me positionne clairement comme l’un des dignes continuateurs de l’œuvre du président Guy-Brice Parfait Kolélas. Aussi, je fais figure d’un de ses dignes et meilleurs héritiers.

Propos suscités
et recueillis par
Chrysostome FOUCK ZONZEKA

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici