Ouverture du procès d’un présumé trafiquant de pointes d’ivoire à Owando
Un présumé délinquant faunique, arrêté le 15 janvier 2025, à Owando, chef-lieu du Département de la Cuvette, lors d’une opération conjointe de la gendarmerie, des agents des eaux et forêts, avec l’appui technique du P.a.l.f (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage), est jugé à partir du jeudi 6 février au Tribunal de grande instance de cette localité.
Accusé de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire d’éléphanteau, une espèce animale intégralement protégée par la loi dans notre pays, le présumé délinquant faunique d’Owando pourrait écoper des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une d’une amende pouvant atteindre cinq millions de francs Cfa, conformément aux textes en vigueur.
Le présumé délinquant faunique jugé à OwandoLes pointes d’ivoire saisies
Le commerce illégal des produits fauniques conduit à l’extinction des espèces animales sauvages. Ainsi, notre pays s’est engagé, à travers une loi sur la protection de la faune sauvage, à protéger ses espèces animales en voie de disparition. L’individu interpellé à Owando et envoyé devant la justice était pris en flagrant délit, par les autorités, de possession de deux pointes d’ivoire d’éléphanteau qu’il comptait vendre aux mépris des textes règlementant le secteur de la faune et de la flore dans le pays.
Selon des sources proches du dossier, «il aurait camouflé ces pointes ivoires dans un sac, afin de ne pas se faire prendre dans les postes de contrôle, le long de ce trajet». Malheureusement, il n’a pas su tromper la vigilance des contrôleurs.
Apres avoir été présenté devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la ville d’Owando, qui l’a écroué à la Maison d’arrêt de cette localité, le présumé trafiquant faunique comparaît, sauf changement de calendrier, à partir du jeudi 6 février, devant les juges. Il s’agit d’une audience pour plaidoirie et réquisitions. Le jugement sera connu dans les prochains jours. Il sied de signaler que l’interpellation de cet individu, le 15 janvier à Owando, est intervenue un mois après celle d’un autre présumé trafiquant, le 29 novembre dernier, dans la même localité, en possession de trois petites pointes d’ivoire, représentant deux éléphanteaux tués.
