Il s’est tenu, mardi 11 octobre 2022, à l’Hôtel G.h.s de la coupole, à Brazzaville, la journée porte ouverte du P.a.f.c Congo (Certification panafricaine des forêts), sous le patronage de la ministre de l’économie forestière, Mme Rosalie Matondo. Il était question de la présentation du schéma de certification du P.a.f.c Bassin du Congo, une initiative régionale portée par l’A.t.i.b.t (Association technique internationale des bois tropicaux) et financée par la coopération allemande, dans le cadre du P.e.f.c international (Programme de reconnaissance des certifications forestières). Au cours de cette journée, les participants ont été sensibilisés sur l’importance de la certification forestière et ils ont échangé sur les enjeux de la gestion forestière durable du Bassin du Congo.

L’idée d’une certification panafricaine des forêts est née au milieu des années 90. Elle fut d’abord déclinée au niveau national dans les pays membres de l’Union africain, sous le label du P.e.f.c pour la commercialisation du bois certifié. Le P.a.f.c Bassin du Congo est la fusion des P.a.f.c du Congo-Brazzaville, du Gabon et du Cameroun. Cette collaboration a été facilitée par le fait que les pays concernés partagent le même massif forestier, avec des similarités sur les caractéristiques écologiques de la forêt, leurs modes d’exploitation, les cadres législatifs et réglementaires, y compris les affinités sociologiques des populations dans la forêt et ses environs.
Ouvrant les travaux de cette journée porte ouverte, la ministre Rosalie Matondo a fait savoir que les enjeux liés à la gestion durable des forêts et la bonne gouvernance au Congo, font l’objet d’une attention particulière au niveau de l’Etat en ce qu’elle constitue un puissant levier de la diversification de l’économie nationale. «Notre pays, dont la couverture forestière est estimée à 23,5 millions d’hectares, soit 69% du territoire national, s’est engagé, depuis le début des années 2000, à œuvrer pour une gestion durable des forêts. Ce choix judicieux vise à garantir une exploitation soutenue des ressources forestières, tout en assurant la conservation des écosystèmes forestiers et la diversification biologique», a-t-elle déclaré. Cette politique nationale est un grand pas pour le Congo. «Les avancées réalisées par notre pays en deux décennies dans la gestion durable des forêts sont pro bon», a-t-elle ajouté.
La certification forestière est un outil qui permet d’exploiter les forêts, tout en garantissant la gestion durable de la ressource forestière. Le P.a.f.c Bassin du Congo rendra plus efficace et accessible la certification des forêts en Afrique centrale. Il a, entre autres objectifs, de réduire les coûts et d’alléger le processus d’accréditation, pour les organisations de certifications; augmenter la surface certifiée durablement dans le Bassin du Congo; augmenter l’offre de certification de gestion durable des forêts et développer une alternative de certification dans la zone concernée. «Nous voulons mobiliser le maximum de sociétés forestières à adhérer à la certification P.a.f.c. Car elle prend en compte les réalités nationales», a déclaré Mexan Guillaume Tabaka, le vice-président du P.a.f.c Congo.
Notons que le but de la certification est d’attester la qualité durable et légale de la gestion forestière et d’informer le consommateur final pour lui permettre de choisir les bons produits. Cette journée porte ouverte s’est déroulée en présence du président du bureau exécutif du P.a.f.c Congo, Brice Severin Pongui, des représentants du P.e.f.c, des sociétés forestières et d’autres invités.

Roland KOULOUNGOU

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