Leader très engagé du C.j.c.d (Collectif des jeunes du Congo et de la diaspora), connu pour être l’un des jeunes activistes pourfendeurs du pouvoir en place, Castellin Cédric Balou et son mouvement de jeunesse ont intégré le Pa.pe (Parti du peuple), fondé par Jean-Joseph William Otta, dirigé aujourd’hui par Jean-Pierre Agnagoye et situé à l’opposition. La cérémonie de fusion du C.j.c.d au sein du Pa.pe s’est déroulée mardi 18 novembre 2024, au bar dancing Baba Boum, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, en présence des militants et sympathisants du C.j.c.d qui, séance tenante ont rempli des fiches d’adhésion pour être désormais membres du Pa.pe.
Déjà activiste très engagé à la tête du Collectif des jeunes du Congo et de la diaspora, pour défendre les causes des jeunes, des enseignants et dénoncer la mauvaise gouvernance, l’injustice sociale et la corruption qui gangrène la gestion publique, Castellin Cédric Balou est devenu un acteur politique à part entière, en intégrant un parti politique, en l’occurrence, le Pa.pe. «Je suis ici en tant que président du Collectif des jeunes du Congo et de la diaspora (C.j.c.d) pour vous annoncer une décision réfléchie et essentielle: l’intégration du C.j.c.d au Parti du peuple (Pa.pe), présidé par M. Agnangoye. Cette démarche n’est pas un choix de compromis, mais un choix de conviction, un choix motivé par le besoin de servir le peuple congolais de manière encore plus efficace et directe», a-t-il déclaré, dans son mot de circonstance.
« Depuis des années, le C.j.c.d se bat pour représenter les aspirations de notre jeunesse et de notre diaspora, pour exiger une gouvernance intègre et responsable. Mais aujourd’hui, nous savons que pour concrétiser nos idéaux et faire face aux défis immenses de notre pays, nous devons unir nos forces. Le Pa.pe et le C.j.c.d partagent une vision commune d’un Congo où chaque citoyen peut vivre dignement, où la jeunesse trouve des opportunités et où les institutions sont au service du peuple», a-t-il ajouté.
«Ce partenariat va bien au-delà d’une simple fusion. Il signifie que nous plaçons le Congo au-dessus de tout. Nous avons entendu les promesses sans lendemain, nous avons vu les effets de la corruption et de l’injustice, et aujourd’hui, nous disons assez ! assez de discours vides ! Le peuple congolais mérite un véritable changement, et c’est ce changement que nous voulons incarner ensemble», a-t-il affirmé.
«En rejoignant le Pa.pe, le C.j.c.d conserve son essence, son engagement pour la jeunesse et la diaspora, mais il s’unit à une force politique capable de transformer nos propositions en actions concrètes. Nous voulons offrir aux Congolais un avenir où chacun a une place et où les jeunes jouent un rôle central dans la renaissance de notre pays», a-t-il déclaré. «Nous avons décidé de nous unir, pour mieux défendre les intérêts du peuple. Notre but est clair: mettre fin aux pratiques destructrices, construire une Nation forte, juste et équitable. Ce combat, c’est celui de toute une génération qui refuse de continuer à vivre dans la précarité et l’injustice», a-t-il précisé.
Le président du Pa.pe, Jean-Pierre Agnagoye, les a accueillis à bras ouverts. «Ce moment est historique, parce que nous vous annonçons une nouvelle qui, je le crois sincèrement, va marquer le début d’une ère nouvelle pour le Congo… Aujourd’hui, le Collectif des jeunes du Congo et de la diaspora (C.j.c.d), présidé par M. Castellin Cédric Balou, a décidé de rejoindre le Parti du peuple. Cette union symbolise une vision commune, une fusion des générations, une force renouvelée et un engagement indéfectible partagé, pour notre Nation. Cette fusion symbolise une symbiose, une volonté manifeste de conjuguer le dynamisme juvénile et l’expérience de l’âge. Nous espérons que ceci serve d’exemple aux autres partis, qu’ils soient de l’opposition, de la majorité ou du supposé centre», a-t-il déclaré, dans son mot de circonstance.
Il a expliqué que «l’intégration du C.j.c.d au sein du Pa.pe n’est pas une alliance conjoncturelle comme plusieurs qu’on a vu se faire et de défaire. Ici, il s’agit d’une fusion des forces vives de notre pays. C’est un pas décisif vers la réconciliation, l’unité et la reconstruction de notre société, qui en a tant besoin», a-t-il conclu. Selon lui, cette fusion permettra «de soulever les montagnes et briser les obstacles qui se dresseront sur notre chemin, pour réaliser notre vision partagée». Comme quoi, la perspective de l’élection présidentielle de mars 2026 commence à faire bouger les lignes, au sein des partis politiques.
Chrysostome FOUCK
ZONZEKA