L’Unité de coordination du Pagir (Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes), un programme financé par la Banque mondiale, a organisé, du 12 au 14 août 2024, à Kintélé, commune au Nord de Brazzaville, un atelier de vulgarisation des instruments de sauvegardes environnementale et sociale du Pagir et la formation des points focaux du programme sur le mécanisme de gestion des plaintes. Les travaux, placés sous le patronage de Thomas Bandia, coordonnateur de l’Unité de coordination du Pagir, ont été ouverts et clôturés par Clovin Bozire Assen Ontsouon, responsable de suivi et évaluation du Pagir.
L’atelier de vulgarisation des instruments de sauvegardes environnementales et sociales du Pagir a visé la vulgarisation et la maîtrise des instruments du programme que sont l’évaluation des systèmes environnementaux et sociaux, le plan de gestion de la main d’œuvre, le plan de mobilisation des parties prenantes, le mécanisme de gestion de gestion des plaintes et le plan d’action contre les violences basées sur le genre.
Il a regroupé cinquante participants venus des départements ministériels bénéficiaires du programme (Finances, budget, plan, hydrocarbures, santé, enseignement général, enseignement technique et professionnel), de l’unité de coordination, du secrétariat permanent aux réformes des finances publiques et de la cellule de suivi de la réforme en matière de gouvernance. Les points focaux du Pagir ont aussi suivi la même formation sur la maîtrise du mécanisme de gestion des plaintes, assurée par les experts juniors en sauvegardes environnementale et sociale du Pagir, Gloire Elvyna Ngouala Malolo et Képhan Revelli Boma, les deux appuyés par Mme Henriette Tsoh Ikounga, spécialiste en sauvegarde sociale du Projet d’accélération de la transformation numérique au Congo (Pat.n).
Mis en œuvre en respectant la législation nationale et les exigences du nouveau cadre environnemental et social de la Banque mondiale, en dépit du faible risque environnemental et social dans ce programme de gouvernance des finances publiques, le Pagir vise la vulgarisation des instruments de sauvegardes environnementale et sociale auprès des parties prenantes du programme.
Ouvrant les travaux, Clovin Bozire Assen Ontsouon a souligné que «le Pagir est un programme qui vise à appuyer le gouvernement dans son programme de renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques et essentiellement à accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses, en mettant plus particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé et de l’éducation. Le financement des projets de développement par la Banque mondiale exige aujourd’hui que ceux-ci soient conçus et mis en œuvre de manière à respecter les normes les plus élevées en matière de protection environnementale et sociale. Dans ce contexte, il convient de se doter, coûte-que-coûte, des meilleures pratiques, afin d’atteindre les objectifs ciblés de développement économique, social et environnemental, par le biais des outils qui permettent d’identifier, d’éviter et de minimiser les dommages causés aux populations et à l’environnement». A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées.
Martin BALOUATA-MALEKA