Situé à cheval sur les Départements de la Cuvette-Ouest et de la Sangha, avec une superficie de 13.546 km2, le Parc national d’Odzala Kokoua, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2008, a fait l’objet d’une tournée de promotion et de communication aux Etats-Unis d’Amérique, du 29 avril au 15 mai 2024, par Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière, et Marie-France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, accompagnées de leurs collaborateurs, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis au Congo.
De retour au pays, les deux membres du gouvernement ont animé, lundi 20 mai, aux Tours jumelles de Mpila, à Brazzaville, une conférence de presse, avec la participation de leurs collaborateurs, pour dire combien les Américains sont réceptifs à la vision du Congo en matière de gestion durable des aires protégées et de développement de l’écotourisme. Beaucoup sont prêts à investir dans cette aire protégée.
Créé en 1935, avec une surface initiale de 1.266 km2, le Parc national d’Odzala-Kokoua a été agrandi par décret présidentiel n°2001-221 du 10 mai 2001. Ainsi, sa superficie est passée à 1.354.600 hectares, incluant l’ancienne réserve de faune de la Lékoli-Pandaka et l’ancien domaine de chasse de Mboko. C’est la plus grande et la plus importante aire protégée du pays, avec environ 2 millions d’espèces fauniques.
Des rencontres clés ont été organisées à Los Angeles (Californie), Dallas (Texas), New York et Washington, soutenues par une communication stratégique sur les efforts du Congo dans la gestion des aires protégées. Les atouts du parc ont été présentés et l’on verra si, à la suite de cette tournée aux Etats-Unis, à quel niveau la courbe de fréquentation va évoluer, par rapport au nombre de visiteurs par an.
Les deux membres du gouvernement ont mis à profit leur mission aux Etats-Unis pour parler de la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement que le pays va organiser au mois de juin. «Un moment qui vise à promouvoir des actions concrètes pour la reforestation et la gestion durable des forêts», a fait savoir Rosalie Matondo. Participant au forum des Nations unies sur les forêts, elle a appelé «la communauté internationale à une action concertée, afin de lutter contre le changement climatique et promouvoir la gestion durable des forêts». Il ne fait pas de doute qu’il y a lieu de féliciter de féliciter cet exemple synergie gouvernementale, donné par les ministres Matondo et Pongault, dans l’intérêt du développement durable.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA