La Direction générale du contrôle des marchés publics a organisé, du 8 au 10 octobre 2025, au Centre international de conférence de Kintélé, commune voisine de Brazzaville, avec l’appui du Pagir (Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services), financé par la Banque mondiale, une session de sensibilisation sur les nouvelles réformes dans le domaine des marchés publics. Ouverte par Ludovic Ngouala, président du conseil de l’A.r.m.p (Autorité de régulation des marchés publics), cette session a réuni une trentaine de membres des cellules de gestion des marchés publics, venus du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, du Conseil départemental du Pool, de la commune de Kintélé, de plusieurs sous-préfectures du Pool ainsi que d’entreprises et d’établissements publics installés à Brazzaville.
La session de sensibilisation sur les nouvelles réformes dans le domaine des marchés publics constitue la deuxième étape de la série d’ateliers s’inscrivant dans la dynamique nationale de renforcement de la gouvernance et de la transparence dans la commande publique. Elle s’aligne dans la continuité de la campagne de sensibilisation sur les réformes récentes du système de passation de marchés au Congo.
Entendu que le contrôle des marchés publics est un pilier essentiel du dispositif de régulation et de supervision dans la commande publique, le directeur général du contrôle des marchés publics, Joël Ikama Ngatsé, a indiqué que sa direction poursuit, à travers ces sessions, un objectif «clair»: mettre l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne de passation de marchés sur un même niveau d’information et harmoniser les pratiques administratives et techniques, pour plus de cohérence et d’éfficacité dans la commande publique. «Car, comme vous le savez, les réformes ne peuvent porter leurs fruits que si elles sont comprises, partagées et appliquées de manière uniforme à tous les niveaux du système», a-t-il précisé.
Au-delà de la sensibilisation, ces sessions sont aussi des cadres de partage d’expériences permettant à chaque agent de mieux cerner son rôle dans le processus de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics, a dit Joël Ikama Ngatsé.
Pour sa part, le président du Conseil de l’A.r.m.p, Ludovic Ngouala, a rappelé l’intérêt de la commande publique, qui demeure un instrument essentiel de développement économique et social. Elle traduit l’engagement de l’Etat à utiliser, de manière efficiente, les ressources publiques au service de l’intérêt général. «La tenue de cet atelier illustre la volonté du gouvernement de consolider la transparence, la performance et la redevabilité de la gestion de la commande publique», a-t-il déclaré.
Signalons que la session de Kintélé est intervenue après celle organisée à Pointe-Noire, du 30 septembre au 2 octobre dernier.
Urbain NZABANI








