Une semaine après le message sur l’état de la Nation prononcé par le Président de la République, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, lundi 28 novembre 2022, au Palais des congrès, à Brazzaville, on ne trouve pas trace dans la presse, de la réaction du chef de l’opposition politique, Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie-sociale) et député de Loudima, dans le Département de la Bouenza.

Du 18 au 19 novembre 2022, il a dirigé la deuxième session extraordinaire du Conseil national de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), au siège national du parti au Quartier Diata. Cette session extraordinaire a fait le bilan de la participation de l’U.pa.d.s aux dernières élections législatives et locales. «Un parti sans ambition de gouverner ou absent dans les assemblées parlementaires et locales, cesse définitivement de l’être. Comme chacun le sait déjà: le but classique de tout parti politique est de s’organiser autour d’un idéal, pour conquérir et gérer le pouvoir, et ce, peu importe le niveau de son exercice. Telle a toujours été la vision de l’U.pa.d.s», avait-t-il à l’ouverture de cette session extraordinaire, affichant ainsi l’ambition de son parti, au pouvoir de 1992 à 1997 sous le régime du Président Pasccal Lissouba, de revenir aux affaires.
Mais, pourquoi n’a-t-il pas, jusque-là, livré ses impressions à la presse, comme veut la tradition démocratique, après le message présidentiel? Est-ce parce qu’il n’était pas présent dans la salle? D’après ce qu’on a appris, le chef de l’opposition politique est arrivé en retard au Palais des congrès et l’accès dans la salle lui a été refusé par la sécurité.
Ce qui n’a pas manqué de le mettre en colère, puisque le cortège présidentiel n’avait pas encore franchi l’entrée principale du Palais des congrès et qu’il était donc possible de laisser entrer l’opposant dans la salle, même si les autorités nationales y étaient déjà présentes et que l’arrivée du Chef de l’Etat était annoncée. Pascal Tsaty-Mabial est reparti chez lui et depuis, silence radio.
Dans la salle, le chef de l’opposition politique est parmi les personnalités citées protocolairement. Or là, non seulement il n’était pas présent, mais encore il n’était pas représenté. Que sera la vie démocratique congolaise, si le chef de l’opposition politique est écarté du débat national? Ah la démocratie congolaise!

Narcisse MAVONGOU

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