La première édition de la F.l.b (Foire du livre de Brazzaville) s’est tenue du 14 au 18 juin 2023, à l’Hôtel Saphir, au centre-ville de Brazzaville. L’initiative est de l’éditeur Alain Kounzilat, écrivain et directeur général des Editions Ices, en France, qui est le commissaire général de la Foire du livre de Brazzaville. Un mois après la tenue de cette édition, il nous a accordé une interview dans laquelle il parle des difficultés rencontrées et de sa volonté de poursuivre l’expérience qui a suscité un certain espoir dans le monde du livre au Congo. Interview!
* Vous étiez commissaire général de la première édition de la Foire du livre de Brazzaville, quel bilan faites-vous de cette première expérience? ** La première édition de la Foire du livre de Brazzaville s’est déroulée avec un grand enthousiasme des participants, sous la houlette des éditeurs et auteurs congolais. Nous avons fait cette première édition à l’Hôtel Saphir qui a compris notre projet et qui a été indulgent pour nous offrir de l’espace à des coûts abordables. Côté partenariat, c’est avec un grand plaisir que nous avons accueilli les Editions L.m.i, basées à Pointe-Noire et dirigées par le dynamique Maurice Loubouakou. Le rapprochement entre les acteurs de la scène littéraire et du monde de la culture était effectif. Une base de financement du projet est élaborée avec pour protocole, la volonté d’associer les éditeurs congolais, la recherche scientifique, les partenaires financiers et le soutien de toute instance culturelle congolaise.
Maintenant, il sied de souligner que la première édition a réussi grâce au concours de tout le monde. C’était comme une prise de contacts avec les éditeurs et les acteurs du monde culturel. Beaucoup n’y croyaient pas, mais nous avons relevé le défi. Malgré les quelques difficultés rencontrées, beaucoup disent que la foire a été une réussite.
* Une deuxième édition est-elle possible, au regard des difficultés que vous avez rencontrées?
** Avec les éditeurs, nous avons décidé d’organiser une deuxième édition l’année prochaine. Nous invitons les acteurs du livre à pouvoir soutenir le projet, pour que la deuxième édition puisse connaître un franc succès.
* Un travail sera-t-il fait pour que la participation des auteurs nationaux, on devait dire ceux vivant au pays, soit effective? ** Effectivement, un travail sera fait en ce sens. Il faut que les auteurs locaux soient intéressés au même titre que les officiels pour une grande visibilité de la Foire du livre de Brazzaville. Je tiens à remercier plus particulièrement, le Ministère en charge de la culture dont nous attendons beaucoup en termes de soutien, le directeur général de l’E.s.g.a.e (Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises), Monsieur Roger Armand Makany, les écrivains Henri Djombo, Benoît Moundélé-Ngolo et tous les autres qui se sont impliqués, la presse qui nous a accompagnés, les responsables et le personnel de l’Hôtel Saphir et j’en oublie. Je garde espoir que l’année prochaine, ils seront là avec le même élan et que d’autres se feront le plaisir de découvrir et de soutenir la foire du livre de Brazzaville.
Propos recueillis par Narcisse MAVOUNGOU