Organisée par le Ministère des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, la première édition de la Fiac (Foire internationale de l’artisanat du Congo), se tient à Brazzaville, du jeudi 11 au samedi 20 août 2022, au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, à Brazzaville, sous le thème: «L’artisanat: pilier de redynamisation des économies des pays africains». Expositions, ventes d’articles d’artisanat, ateliers, rencontres, conférences, animations culturelles, etc, sont autant d’activités qui se déroulent dans le cadre de cet événement forain qui ambitionne d’être un grand rendez-vous d’affaires des artisans venus de plusieurs pays africains. Environ cinq mille artisans congolais et ceux venus des pays africains y exposent leurs produits.
Placée sous le haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, puis du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, la cérémonie d’ouverture de la première édition de la Fiac a été finalement présidée par le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, ministre du commerce, des approvisionnements et de la consommation, en présence de quelques membres du gouvernement, dont Mme Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, qui avait à ses côtés son collègue de la RD Congo, le ministre d’Etat Eustache Muhanzi Mumbembe, ministre de l’entrepreneuriat, des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat, invité d’honneur, Mme Myss Belmonde Dogo, ministre ivoirienne de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Hodin Kokou Eké, ministre délégué togolais chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Sié Théophile Sib, secrétaire général du Codepa (Comité de coordination pour le développement de l’artisanat africain). On notait aussi la présence de plusieurs personnalités politiques et des opérateurs économiques du Congo et d’Afrique.
En dehors des artisans congolais, plusieurs autres venus d’Afrique ont fait le déplacement de Brazzaville. Il s’agit notamment des Ivoiriens conduits par leur ministre de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, des Togolais à la tête desquels il y a eu le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat M. Kokou Eké Hodin. A cela s’ajoutent les artisans du Sénégal, etc.
En plaçant la première édition de la Fiac sous le thème «l’artisanat: pilier de redynamisation des économies des pays africains», la ministre Jacqueline Lydia Mikolo a estimé que cette rencontre autour des productions artisanales africaines, revêt une importance capitale, du fait qu’elle «interpelle ardemment à intérioriser, de manière profonde, les enjeux de l’heure. Il s’agit d’une interpellation qui vise à faire prendre conscience de la nécessité d’un soutien hardi au secteur de l’artisanat, considéré par les Chefs d’Etat africains en général et par le Président de la République du Congo, en particulier, comme l’un des maillons essentiels de la diversification de notre économie nationale», a souligné la ministre Mikolo.
A côté de l’agriculture, «l’artisanat a été la première activité créatrice dans l’histoire de l’homme», a-t-elle poursuivi. D’où la nécessité de promouvoir et de valoriser les produits de l’artisanat, d’encourager les artisans, en consommant ce qu’ils produisent, afin de leur permettre de vivre décemment du fruit de leur travail.
La première édition de la Fiac, qui vise la promotion de l’artisanat au Congo, se propose de rejoindre la dynamique déjà amorcée par plusieurs pays africains dans le domaine de l’artisanat, comme le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger, le Mali, etc. Mais, cette dynamique doit s’inscrire aussi dans la logique de «la mutualisation des ressources humaines et matérielles, dans le respect des normes, et d’un conditionnement adéquat des produits artisanaux», a confié le ministre d’Etat Eustache Muhanzi Mumbembe.
La foire de l’artisanat est donc ouverte au Mémorial Pierre Savorgnan De Brazza. Des articles variés y sont proposés. Les Brazzavillois et les personnes en séjour dans la capitale congolaise peuvent en profiter pour y faire des emplettes et savourer l’ambiance de fête foraine qui y règne. En tout cas, cela vaut le détour!
Joseph
MWISSI NKIENI