La première session du Conseil des ministres du troisième gouvernement Makosso s’est tenue vendredi 17 janvier 2025, au Palais du peuple, à Brazzaville, sous le haut patronage du Président de la République. Dans une communication qu’il a faite à cette occasion, Denis Sassou-Nguesso a, entre autres, invité les membres du nouveau gouvernement, proclamé le 11 janvier dernier, à plus d’actions, pour des résultats tangibles, afin de répondre aux attentes des populations.
2025 s’avère comme une année décisive pour le quinquennat présidentiel. C’est la dernière année avant l’élection de 2026. Pour le Président Denis Sassou-Nguesso, qui, sans nul doute, ira de nouveau solliciter la confiance de ses compatriotes, pour un troisième et dernier mandat, le bilan de son action dans le développement du pays est un aspect sur lequel il sera apprécié. Alors, il faut que son gouvernement se mette résolument à la tâche et produise des résultats, pour optimiser ses chances. Il faut sortir de la situation économique critique dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui.
C’est ainsi que le Président de la République a entre autres, demandé au gouvernement plus d’efficacité, en accélérant la mise en œuvre des projets prioritaires susceptibles de répondre aux besoins essentiels des populations. Il s’agit notamment des réalisations concrètes telles que les routes, les hôpitaux, l’université de Loango, la baie de Loango, les infrastructures agricoles et énergétiques. Cela a fait savoir Denis Sassou-Nguesso, passe par le dépassement des lenteurs administratives.
Il faut dire que les finances publiques ont constitué l’élément essentiel de sa communication devant ses collaborateurs. Alors que l’Etat est touché par des tensions de trésorerie, le Chef de l’Etat estime qu’il est urgent d’adopter des mesures nécessaires visant à maximiser les ressources financières publiques, afin de permettre à l’Etat de tenir ses engagements. «Il a souligné que la mobilisation des ressources financières doit-être une priorité absolue. Une reforme fiscale robuste est attendue pour maximiser les revenus stratégiques et accroître les capacités du trésor public. Il a exigé une transparence irréprochable dans la gestion des partenariats. Pointant du doigt le fait que trop peu d’entreprises respectent leurs obligations en matière de déclaration et de contributions», stipule le compte-rendu du Conseil des ministres lu par le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua. Aussi, il a été demandé à chaque ministère de recentrer ses efforts sur des actions à effet multiplicateur. Le Président de la République a exigé des rapports d’étape pour refléter le progrès et non se limiter à de simples intensions.
Hervé EKIRONO